L’Hôtel Barrière Le Westminster

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C’est une immense bâtisse posée sur les bords de la Manche, entre l’Angleterre et la France. Dans ce charme tout composé de dunes de sable fin parées d’oyats, la lumière si particulière de la Côte d’Opale éclaire d’un raffinement sans pareil sa majestueuse façade, toute de briques rouges et de pierres blanches. De l’Hôtel Barrière Le Westminster se dégage ainsi un luxe sage et une atmosphère unique finalement si apaisante. Dans les reflets irisés d’un soleil d’Opale, c’est ainsi une histoire vielle de près d’un siècle qui conte l’inspiration passée de la Belle Epoque. Tout commence en 1837 – cette année-là, un notaire parisien, Alphonse Daloz, acquiert 1600 hectares de dunes à l’embouchure de la Canche, en bord de Manche. Il y plante alors des pins maritimes, des peupliers et des aulnes. En 1874, un de ses amis lui souffle l’idée de faire de ce charmant domaine un lieu de villégiature chic pour les Parisiens – cet ami, c’est Hippolyte de Villemessant, le fondateur du Figaro. A l’époque, les bains de mer sont en plein essor, et l’élite du Tout-Paris mais aussi du Tout-Londres se pressent alors dans la petite station.

S’il faut attendre 1924 pour voir l’édifice de l’Hôtel Barrière prendre ses lignes actuelles, c’est justement à cette-même Belle-Epoque que la bâtisse emprunte toute son architecture flamboyante, et son atmosphère unique. Il faut dire que la propriété porte bien haut cet héritage, tant la modernité, la gastronomie et l’enchantement des lieux en font le joyau de l’Art Déco. Devenu la résidence des Années Folles, l’Hôtel Westminster doit pourtant son nom à une période un peu moins faste – celle où la duchesse de Westminster y domiciliait en tant que marraine de l’hôpital militaire installé dans les salons du casino durant la Grande Guerre.

Aujourd’hui, les 155 chambres offrent un décor propice à de doux songes – le palace cultive la tradition d’accueil du Touquet chic. Et la magie opère dès le hall ; ses volumes spacieux, ponctués de boiseries, ferronneries, luminaires… Les superbes ascenseurs jumeaux sont la quintessence de l’esthétique du siècle passé. Le lieu reste ainsi magnifié, tant la tradition s’élève au contact d’un Spa Nuxe des plus vivifiants… Pour séduire le palais, le Chef William Elliott, une étoile au guide Michelin, invite à un voyage gastronomique proposé par son restaurant Le Pavillon. « Respecter les goûts et la qualité des produits, c’est cela la simplicité de la bonne cuisine » aime-t-il à penser.  Et pour magnifier “ce merveilleux art de l’éphémère” qui est le sien, le Chef William Elliott travaille avec Elisabeth Monroy, une créatrice française, et ce afin d’habiller ses plats – chaque support est en harmonie avec le mets proposé. Un savoir vivre précieux donc, qui, dans un espace voluptueux et relaxant, lègue un sentiment de détente intense, et la sérénité absolue.

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