Jusqu’au 13 septembre prochain, Deauville servira une nouvelle fois d’écrin à l’un des festivals les plus courus au monde — le Festival du Cinéma Américain de Deauville, et sa 46ème édition !
L’Histoire D’Un Festival De Cinéphiles
L’ambiance qui règne au Festival du Cinéma Américain de Deauville n’est à nulle autre pareille — entre humour, détachement et approche peu compétitive de l’exercice, les acteurs et actrices, aussi glorieux soient-ils, trouvent ici l’occasion de lâcher prise. Comme voulu par le Duc de Morny, Deauville est toujours cette station balnéaire où il fait bon vivre et être vu.
Et tout a commencé par une histoire de cinéphile. Car lorsque le journaliste André Halimi et le publicitaire Lionel Chouchan ont l’idée de créer un festival mettant à l’honneur le cinéma Américain, c’est d’abord avec l’ambition de partager leur passion qu’il approche d’éventuels associés.
Dans leur visée, André Halimi et Lionel Chouchan ont trois villes. Mais c’est auprès du maire de Deauville, Michel d’Ornano, qu’ils trouvent l’oreille la plus attentive. Et, l’adhésion du maître des lieux, Lucien Barrière, ne tarde à leur ouvrir de nouvelles perspectives. Le quatuor est en effet sur la même longueur d’ondes — celle de partager avec un public, qu’ils espèrent nombreux, la passion pour l’art, l’élégance et le Nouvel Hollywood.
C’est aussi une façon d’attirer à Deauville les cinéphiles — ceux là mêmes qui ne tarderont à découvrir une ville cinématographie et ô combien hypnotisante. N’est-ce pas sur cette plage que Claude Lelouch eut l’idée de l’iconique ‘Un Homme et Une Femme’ ?
Là qu’un jour de Septembre 1965, après que le jeune cinéaste ait subit l’échec d’un film, Claude Lelouch roula vers Deauville… Là que, à la nuit tombée, il s’écroule de fatigue dans sa voiture. Réveillé par la lumière diurne, il vit une femme sur la plage, marchant avec un enfant et un chien.
Il commence alors à imaginer mille et unes raisons ayant poussées cette femmes sur cette plage, avec son enfant et son chien, à cette heure si matinale. De là s’est écrit ‘Un Homme et Une Femme’ — le film qui définitivement lia l’atmosphère et le décor de Deauville au 7ème art.
En Septembre 1975 donc, le premier Festival du Cinéma Américain fut inauguré mais, aucun Américain n’est présent. Deux ans plus tard, Chouchan visera juste : en introduisant le concept des “hommages“, c’est l’ensemble des acteurs du cinéma Américain qu’il parvient à toucher. La même année, il reçoit avec faste Gregory Peck et Harrison Ford. Dès lors, une procession d’étoiles défile à Deauville : De Niro, Clint Eastwood, Sharon Stone, Kirk Doublag, mais aussi Liz Taylor, Al Pacino, George Clooney ou encore Julia Roberts… Leur nom figé pour l’éternité à bord des mythiques planches de Deauville !
Et les histoires ne se sont pas arrêtées là. Parce que Deauville se prête volontiers à toutes sortes d’espiègleries, le Festival du Cinéma Américain fut le théâtre de scènes très drolatiques !
C’est par exemple Danny Kaye qui, en 1980, inaugure le festival en arrivant à quatre pattes sur la scène du cinéma du Casino. Buzz Aldrin en tenue d’astronaute sur la plage de Deauville. Ou encore la projection du mythique Flashdance d’Adrien Lyne qui, une fois terminée, voit le public refuser de quitter la salle de projection!
Une 46e Édition Sous Le Signe Du Lion
Depuis presque quarante ans, ce festival est le lieu éphémère de découverte et de reconnaissance des réalisateurs Américains — dans une ambiance conviviale et sans frontière avec le public.
Seul festival au monde à proposer des projections 24h/24 pendant dix jours, il incarne aussi les liens privilégiés tissés entre la mode et le cinéma au fil des décennies, dans une fascination réciproque cristallisée en un sens unique: le glamour.
Ainsi, en plus de réaliser l’ensemble des trophées, la maison Cartier immortalise son partenariat avec le festival par le Prix de la Révélation Cartier.
La maison Chanel, elle, partage aussi une histoire précieuse et précise avec le cinéma. Déjà du temps de Coco, la maison aux deux C fut appelée à Hollywood. L’histoire de Coco Chanel et des actrices se raconte mieux ici. Celle de Coco et Deauville, ici.
Ce qui demeure de cette relation se comprend dans les silhouettes infiniment somptueuses, ou les bijoux éclatants qui défilent sur le tapis rouge… Sur les épaules des plus grandes actrices.
Pour la seconde année consécutive, Chanel compte désormais comme partenaire clé du Festival du Cinéma Américain de Deauville. D’ailleurs, la présidente du jury de cette édition n’est autre que Vanessa Paradis — l’ambassadrice de la maison de la rue Cambon !
Si aucun acteur Américain n’a malheureusement pu faire le déplacement — pandémie mondiale oblige — les films à récompenser signent une narration au diapason de l’époque.
Comme Coco en son temps, le 7ème art ici mis en avant parle à son époque. « Les œuvres choisies sont des eaux-fortes qui abreuvent nos nécessaires imaginaires. Les films retenus retracent pour partie les problématiques actuelles et sont bien le reflet d’une quête effrénée : recherche d’identité, urgence écologique, mythes et chimères, sexualité et incertitude d’avenir. La création place le désir d’aimer au-delà de toute réalité, sans oublier de nous rappeler que les guerres tuent toute vie » précise Bruno Barde, le directeur du festival.
En plus d’une sélection de films des Festivals de Cannes et d’Annecy… Le Festival du Cinéma Américain a de quoi ouvrir la voie à de grandes icônes cinématographiques ! La sélection complète est à découvrir ici.
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