« Nous venons à Munich parce que cette ville apprécie particulièrement les valeurs sur lesquelles le succès de Patek Philippe s’est fondé : tradition et innovation, ainsi que l’appréciation du haut artisanat, et la passion pour l’art et la culture » ; Thierry Stern, président de la maison, choisi donc la capitale bavaroise pour célébrer la tradition de la haute-horlogerie. Articulée autour de l’artisanat, la manufacture et le musée, l’exposition KunstWerkUhr est, par la même, l’occasion d’une rétrospective exclusive sur l’histoire de la manufacture Patek Philippe. Vieux de 174 ans, c’est un héritage impressionnant et fascinant en matière d’art horloger qui nous y est présenté. Des pièces rares et uniques parmi les plus iconiques de l’histoire de la haute-horlogerie ; provenant des collections du Patek Philippe Museum de Genève. Son succès, elle le doit à sa passion pour l’art et la culture qui, au fil du temps, l’amène à exploiter une tradition pour une innovation fondée sur l’appréciation du haut artisanat.
Cet art horloger, le Star Caliber 2000 l’illustre brillamment. En 2000, pour marquer le nouveau millénaire, Patek Philippe présente cette merveille d’innovation technique : une montre de poche double face dont le mouvement comprend quelque 1 100 composants ; une gourmandise mécanique qui tient pour être la troisième montre la plus compliquée du monde jamais créée. Son cadran, au verso, affiche le mouvement de la voûte céleste, le mouvement angulaire de la lune ainsi que ses phases. Et puis, le Star Caliber 2000 parvient à reproduire fidèlement le carillon de Westminster… Au final, l’exposition KunstWerkUhr donne ses quartiers aux maîtres-horlogers, sertisseurs, graveurs, émailleurs et guillocheurs pour une relation sans détour avec les visiteurs. Au programme aussi, des démonstrations réalisées par des artisans de la manufacture genevoise, un film d’archives, un espace multimédia, ou encore, la projection panoramique en temps réel du Lac Léman et son jet d’eau tel qu’il se voit depuis le bâtiment historique de la Rue du Rhône à Genève. Et ce, jusqu’au 27 octobre.
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