Le temps passe et les cylindres trépassent. Pour d’évidentes raisons de normes environnementales, Mercedes-AMG joue la carte du downsizing en ayant recours à des blocs quatre cylindres suralimentés qui prennent peu à peu place sous le capot de ses sportives. Si le quatre cylindres était jusqu’à présent réservé aux “petits” modèles, à savoir les A 35, A 45 et autres CLA 45, depuis peu il prend place au sein de versions plus prestigieuses.

Nous avons vu récemment le Mercedes-AMG SL se doté de cette motorisation, et c’est désormais au tour de la Classe C de recevoir un quatre cylindres pour sa version 43. C’est par la variante la plus sage avant la redoutable C 63.

Cette version d’entrée de gamme abandonne le V6 3,0 litres pour reprendre le quatre cylindres 2,0 litres. Il est installé en position longitudinale, reprend la même technologie issue de la F1, avec un turbo accompagné d’un petit moteur électrique. Accompagné d’un système de micro-hybridation 48V avec alternodémarreur offrant un boost temporaire de 14 chevaux, l’ensemble développe 408 chevaux et 500 Nm de couple.

La voiture reçoit une boîte automatique à neuf rapports et dispose d’office des quatre roues motrices grâce au système 4Matic. La suspension pilotée est livrée de série, tout comme les roues arrière directrices. Le 0 à 100 km/h est abattu en 4,6 secondes, soit un dixième de mieux que l’ancienne génération. La vitesse de pointe est bridée à 250 km/h, et peut être remontée à 265 km/h en cochant la bonne option. Esthétiquement, la Mercedes-AMG C 43 se distingue par un accastillage spécifique : calandre Panamericana, boucliers revus et jantes spécifiques de 18 à 20 pouces, deux doubles sorties d’échappement. À l’intérieur, l’ambiance est toujours aussi sportive avec des touches de rouge, des sièges baquet et un volant spécifique AMG.

La voiture sera disponible en berline ou en break. Les prix n’ont pas encore été annoncés. Ils le seront d’ici la fin de l’année, date à laquelle arrivera sur le marché ce modèle. Grâce à la micro-hybridation, les rejets de CO2 sont en baisse grâce, ce qui devrait limiter son malus à environ 20 000 euros en 2022.