A l’origine de cette collaboration, c’est la marque Petit Bateau qui s’est rapprochée du Palais Garnier. Christian Lacroix, lui, s’est vu associé à l’aventure en tant que collaborateur de longue date de l’Opéra de Paris. S’il s’avère un designer à la main assurée, qui ne recule pas devant des associations inhabituelles, la signature Lacroix semble donc être ici une évidence. Lui, qui enfant portait les impérissables modèles de la maison française, ravive ici ses premiers souvenirs en imaginant, à son tour, des pièces intemporelles. La feuille de route était simple : qu’une femme ou une fille puisse aller voir une pièce, un soir, habillée en Petit Bateau. Le résultat : une ligne poétique, éphémère et malicieusement classieuse. Twistées par l’impertinence du créateur, les iconiques rayures Petit Bateau se parent d’ornements très haute-couture. Tour à tour sur une jupe boule, sur une marinière, ou sur une robe fourreau, c’est le raffinement et la créativité de Christian Lacroix qui s’y mêlent.
Idéal à porter de jour comme de nuit… Car, si l’opéra et le couturier font le glamour, Petit Bateau se fait le grand-maître du casual. Pour son 120e anniversaire, cette rencontre aboutit à des créations où le basic s’allure au contact de rubans de velours, aux couleurs lumineuses qui, corail, dorée, pourpre ou noire, rehaussent les rayures marines. Sans nuire à sa spécificité enfance, Petit Bateau crée la surprise et l’envie sous le crayon d’une des personnalités phares de la mode. En tout, Christian Lacroix dessine 6 pièces, dont deux destinées aux fillettes. Parmi eux, une admirable robe du soir rayée bleu et blanc, rehaussée d’un petit nœud rouge, laissant l’épaule nue. Une courte et belle histoire qui s’incarne sur les épaules de l’incandescente comédienne Agathe Bonitzer, ancienne danseuse classique. En magasin dès le 6 décembre, les pièces seront à retrouver dans les boutiques Petit Bateau, et dans la boutique de l’Opéra de Paris.
Laissez une réponse