Florabotanica de Balenciaga

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 Florabotanica, dernier opuscule olfactif de la griffe Balenciaga ; ultime parfum de l’ère Ghesquière.

C’est une œuvre botanique, non seulement un essai de senteur ; c’est une création d’olfaction quasi-expérimentale entrée dans la réalité physique par la biais de l’imaginaire d’un Nicolas Ghesquière habité d’un classicisme authentique où la science-fiction côtoie, dans un trouble aérien, la mode. Une atmosphère contemporaine et romanesque sert d’écrin à ce parfum, ceignant le souvenir d’une collection imaginée en 2008, toute de fleurs magnétiques. Et c’est cette effective émanation visuelle qu’ont tenté de capter les parfumeurs Jean Christophe Hérault et Olivier Polge autour d’une rose hybride baptisée “rose expérimentale”.

Ils nous livrent une interprétation libre de l’extrait floral mais qui, dans un premier mouvement, s’aborde comme un masculin : la note poussée de Vétiver, l’ambre, la feuille de caladium assume l’accord de rose mêlée à la menthe et à l’œillet. Une effluve mystérieuse comme toute histoire de séduction avec les femmes. Bref, une émanation qui charme, une campagne publicitaire qui interroge : un flacon aux faux airs de tube testeur assiégé d’une myriade de plantes grimpantes aux couleurs toutes plus vives et acidulées ; se tenant en jonc, la fille Balenciaga, solitaire et frondeuse, fascine sous les traits de Kristen Stewart, de face, sans sourire. En une phrase : Florabotanica, la chimie de la rose, l’alchimie juvénile.

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