Derrière le whisky le plus désiré au monde, c’est un maître distillateur, peu conventionnel car audacieux, qui mène toute l’alchimie. Une apothéose d’arômes qui repose sur un savant équilibre entre héritage et fulgurance.
Richard Paterson, Grand Maître Assembleur Et Distillateur
Si le savoir faire de la maison The Dalmore est surtout une affaire d’alambics très précis et précieux – le meilleur whisky ne peut en sortir sans celui qui les surnomme les ‘big bastards’. Nul autre que Richard Paterson.
L’Héritier Du Patrimoine Dalmore
« L’héritage qu’ils ont laissé, je l’ai reçu à mon tour du colonel Hector MacKenzie quand j’ai commencé dans l’entreprise en 1970. » D’une distillerie née en 1839, Richard Paterson a en effet reçu un savoir-faire en héritage. Celui de savoir distiller et assembler comme nul autre les différents breuvages pour finaliser un whisky Dalmore chaque fois plus éclatant encore.
Car si ce savoir-distiller repose d’abord sur les quatre paires d’alambics inhérents à l’histoire Dalmore — encore fallait-il un génie capable de les manier, pour mieux en assembler chaque nectar. Comment est conçu ce whisky ô combien divin?

A cela, c’est bien Richard Paterson qui l’explicite le mieux: « Quasiment tous les Dalmore commencent leur vie par quelques années en fûts de bourbon de premier remplissage taillés dans du chêne blanc américain, qui adoucit le tempérament fiévreux des jeunes eaux-de-vie, explique Richard Paterson.
Ils passent ensuite en butts de sherry de chêne européen, qui nourrissent le whisky. Dalmore a besoin de temps, il change énormément entre 13 et 16 ans. Certains malts connaîtront ensuite parfois de nouvelles barriques: le King Alexander III a ainsi vieilli dans six types de fûts. Mais ce sont les fûts de sherry qui construisent le caractère de Dalmore. Le xérès est le Viagra du whisky!
On fait venir nos butts depuis plus de cent ans de la bodega Gonzalez Byass, à Jerez. Ils voyagent avec 5 litres de xérès au fond pour éviter que les douelles se dessèchent. »
Unique en son genre, le whisky Dalmore est finalement à l’image du grand maître assembleur et distillateur qu’est Richard Paterson: mystérieux et théâtral !
Cela fait 50 ans que Richard Paterson veille à ce que les whiskys Dalmore ne perdent rien de leur superbe — mieux, qu’ils réinventent leur fulgurance dans un patrimoine révéré. Et à raison !
« L’art de l’assemblage du whisky a très peu changé depuis l’époque d’Andrew Usher, 1782-1855. Deux choses se sont améliorées: la constance et la qualité des distillats, qui pouvaient autrefois varier du pire au meilleur d’une semaine à l’autre. Et la gestion des fûts.
Autrefois, on se fichait pas mal de l’état des barriques et plus encore de ce qu’elles avaient contenu. Dans ces conditions, conserver à un assemblage le même goût à travers les années relevait du miracle. Aujourd’hui, le wood management est devenu primordial. On dépense des fortunes en bois, 100 livres pour un fût de bourbon, 800 à 900 livres pour un butt de xérès » précisait ainsi Richard Paterson.
Car c’est bien autour de ce savoir-faire initié par le fondateur de Dalmore que l’opéra opère. Le whisky Dalmore tient bien d’un opéra d’arômes — ses douces notes de vanille et de miel, il les pique à son temps d’affinage passé dans les ex-fûts de bourbon en chêne blanc.
Son cachet et son caractère, ses notes finales qui sur les fins palais font éclater autour d’arômes de noisette et d’épices…. Le whisky Dalmore les doit aux fûts de vieux xérès Oloroso, commandés en exclusivité auprès de la bodega Gonzalez Byass.
Mais sans Richard Paterson, comment choisir la bonne combinaison? Celle qui fera ressortir toute la magnificence de ce whisky Dalmore? On comprend mieux pourquoi on le surnomme The Nose.
Richard Paterson Est ‘The Nose’

Initié par son père et son grand-père à l’art de l’assemblage, Richard Paterson est la troisième génération de Master Blender. Et la véritable pierre angulaire de la tradition Dalmore. A la manière d’un parfumeur, il manie les effluves et les arômes afin de composer le plus envolé des whiskys Dalmore — à cela, le talent de Richard Paterson tient de la maestria !
Le panache tant recherché dans les whiskys Dalmore, c’est bien à lui qu’on le doit ! Sa connaissance, sa fougue et sa passion, Richard Paterson la distille ainsi au sein d’une collection encore plus exclusive. La collection “Dalmore Paterson”.
Une ligne de 12 bouteilles qui lie le génie Dalmore à la fulgurance de son nez, le maître assembleur et distillateur Richard Paterson… Cette collection est d’une telle perfection, d’un sublime si rare qu’elle s’est vendue pour 1,2 million de dollars, en 2017.
Le chef-d’oeuvre d’une vie qui capture toute l’approche visionnaire de Richard Paterson. Celle qui comprend le whisky single malt comme un luxe dont le cœur réside dans l’élégance de sa composition. Et le raffinement des moments qu’il accompagne.

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