C’est dans l’élégance intemporelle du palace Le Meurice, à quelques pas du Jardin des Tuileries, que le restaurant Le Dalí réinvente l’art de recevoir. Sous l’impulsion de Clémentine Bouchon, jeune cheffe au parcours brillant, cette adresse mythique conjugue avec brio les classiques de la cuisine française et une audace bien contemporaine.
Le Restaurant Le Dalí du Meurice : Salvador Dalí Et La Gastronomie
Baptisé en hommage à Salvador Dalí, fidèle de l’hôtel pendant trois décennies, le restaurant plonge ses convives dans une ambiance artistique et chaleureuse. Sous un plafond peint par Ara Starck, des chaises dépareillées et coussins aux couleurs vives offrent un contraste espiègle à la majesté de la salle. Loin des standards classiques, Le Dalí est un refuge caché, convoité par les initiés : de la Fashion Week aux rendez-vous privés, tous se retrouvent autour de sa table pour savourer l’instant.
À 34 ans, Clémentine Bouchon insuffle un vent nouveau à la gastronomie parisienne. Ancienne journaliste reconvertie en cheffe, elle s’est forgé une expérience solide dans les plus grands palaces – du Ritz au George V – avant de rejoindre Le Meurice en 2022. Sa cuisine, mêlant techniques impeccables et touches personnelles, revisite les classiques avec une élégance décomplexée. « Si un produit est bon, il suffit de le sublimer », résume-t-elle avec simplicité.
Cette saison, Clémentine Bouchon propose une carte réduite mais percutante. Parmi les entrées à partager, les croquettes de joue de bœuf au foie gras rivalisent avec un poireau vinaigrette festif, paré de truffe noire. La soupe à l’oignon gratinée au comté 34 mois évoque une douce étreinte, tandis que la cassolette d’escargots au beurre chimichurri promet un voyage inattendu.
En plat principal, la côte de veau du Limousin, rôtie et servie sur plateau d’argent, vole la vedette avec ses girolles sautées et une sauce au vin jaune. Pour les amateurs de poisson, le bar à la plancha, accompagné de pousses d’épinards et de sauce hollandaise, est une ode à la simplicité raffinée.
Enfin, les desserts, orchestrés par le virtuose Cedric Grolet, prolongent l’expérience : entre un Saint-Honoré aérien et un riz au lait réconfortant, la gourmandise atteint son apogée.