Du mot « epae-jama » en hindoustani, il signifie « vêtement de jambes ». L’Angleterre, point d’arrivée de cette nouvelle mode l’utilisent déjà vers 1625 de la manière qui nous est le plus communément connu. Mais il faut attendre le XIXè, pour qu’il se diffuse de façon plus importante dans les autres pays et ce n’est qu’au XXè que la pluralité de son utilisation va acquérir plus de prégnance.
En 1920, alors que les pantalons pour femmes sont encore très osés, les pyjamas de plage font leur apparition. Repris et porté par Coco Chanel sur une photo du magazine Vogue à Deauville, son rival Jean Patou le fit aussi adopter à ses clientes. L’ère est à l’amusement et l’insouciance malgré l’économie triste suite aux déboires de 1929.
Ce phénomène s’accentue d’autant plus en 1936 avec l’obtention des congés payés. James de Coquet décrivit la même année les nouveaux mœurs du temps en indiquant que « la mode est d’être brun. Le temps n’est plus où la femme s’appliquait à être pâle, diaphane, à faire montre des visages pareils à de précieuses porcelaines éclairées de l’intérieur ; aujourd’hui (elle veut) être pain brûlé, alezan doré ou Joséphine Baker. C’est une des révolutions les plus considérables que nous ayons vues dans l’esthétique féminine. ». Pour parfaire cette nouvelle hégémonie de la couleur et des vacances, les populations migrent vers le Sud à Juan-Les-Pins, bientôt surnommé « Pyjamapolis ». Faisant fi des lignes droites des années 1920-1930, la ville devient le lieu d’attache de la « mode côte d’azur » épousant les formes des femmes pour les dévoiler et caractérisée par l’emploi de matières premières légères et de couleurs gaies et contrastées. Le pyjama est alors composé d’un corsage fait d’un triangle fixé autour du cou par un collier et dans le dos par un nœud porté au-dessus d’un pantalon large resserré au niveau de la taille.
Ce phénomène s’accentue d’autant plus en 1936 avec l’obtention des congés payés. James de Coquet décrivit la même année les nouveaux mœurs du temps en indiquant que « la mode est d’être brun. Le temps n’est plus où la femme s’appliquait à être pâle, diaphane, à faire montre des visages pareils à de précieuses porcelaines éclairées de l’intérieur ; aujourd’hui (elle veut) être pain brûlé, alezan doré ou Joséphine Baker. C’est une des révolutions les plus considérables que nous ayons vues dans l’esthétique féminine. ». Pour parfaire cette nouvelle hégémonie de la couleur et des vacances, les populations migrent vers le Sud à Juan-Les-Pins, bientôt surnommé « Pyjamapolis ». Faisant fi des lignes droites des années 1920-1930, la ville devient le lieu d’attache de la « mode côte d’azur » épousant les formes des femmes pour les dévoiler et caractérisée par l’emploi de matières premières légères et de couleurs gaies et contrastées. Le pyjama est alors composé d’un corsage fait d’un triangle fixé autour du cou par un collier et dans le dos par un nœud porté au-dessus d’un pantalon large resserré au niveau de la taille.
Seulement l’arrivée progressive du maillot de bain sur les plages signent la disparition de son usage diurne. Ce n’est que dans les années 1960 qu’il reprit du galon. Irène Galitzine est une des pionnières de ce retour et obtient le succès précisément grâce à son fameux « Pyjama Palazzo ». Sa consœur Elsa Schiaparelli épure et développe aussi le potentiel du pyjama avec un modèle pour dîner dont les jambes sont si larges qu’on ne devait distinguer leur séparation. Finalement cette mode déconcertante du pyjama de jour resurgi l’année dernière et continuant de sévir dans plusieurs déclinaisons sur les podiums est à nouveau le fait d’un retour sur les modes passées dont Marc Jacobs en maîtrise parfaitement les codes comme il l’a habilement démontré au défilé Louis Vuitton homme PE14 à Paris.
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