Bague Mitza de Dior, l’Elégance Animale

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Tout juste arrivé à Paris, le jeune Christian Dior fait la connaissance de celle qui allait devenir sa muse, Mitza Bricard. Imprimé félin et lèvres rouges, telle était sa signature. On raconte qu’elle avait pris pour habitude de nouer une mousseline en panthère à son poignet, afin d’en cacher une cicatrice. En charge des collections de chapeaux pour Dior, elle est depuis le début sa conseillère et son amie. Fasciné par l’aura de cette femme, tout à la fois mystérieuse et exubérante, au style et à l’élégance racés, Dior décide d’intégrer son imprimé léopard – désigné aussi par l’expression “style jungle“ –  dans ses créations, dès 1947.

Le nom même du parfum Miss Dior serait né d’une exclamation de Mitza. Celle-ci, en voyant Catherine, la sœur de Christian Dior, se serait exclamée “Miss Dior“. Le créateur la définissait comme allant “d’emblée à l’expression la plus aiguë de cette chose indéfinissable et un peu surannée qu’est le chic“. L’aura de Mitza se ressent dans toutes les gammes de la maison, qui lui rend souvent hommage. Par le nez de François Demachy, elle devient un parfum ; oriental, envoûtant et, comme elle, ineffable. En 2011, l’imprimé jungle intègre la ligne cosmétique de la marque, sous forme de fards à paupières aux couleurs du léopard, dans un écrin de velours. Et cette saison, voilà une nouvelle révérence à la muse. Les nouveaux modèles de la collection Mizta, imaginée par Victoire de Castellane, semblent être une ode à l’hyperféminité ; à une féminité différente. A l’image de sa créatrice. Elle raconte : « Quand j’ai commencé, on ne me prenait pas au sérieux, mais les femmes avaient envie d’autre chose et on a bousculé les valeurs traditionnelles de la joaillerie ». 

Pour cette collection, la joaillère propose une nouvelle vision du bijou. Habillée d’un pelage d’or ou de diamants, tachetée de laque noire ou chocolat, la bague se fait animale, mystique et féline, à l’image de la muse Mitza. Victoire de Castellane confie à ce propos que les bijoux extrêmes, ceux-là mêmes qui racontent, “qui font corps avec les femmes“, sont les seuls qu’elle aime. C’est ainsi qu’à travers deux bagues éponymes – en or jaune et en or blanc – les modèles Mitza décalquent, avec une fantaisie sensuelle, la griffe d’un léopard ; l’atour ceignant le doigt par sa queue.

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