L’esthétique Proenza Schouler s’est rapidement distinguée à la Fashion Week de New York, et ce dès leur premier défilé – l’audace des coupes, des matières et des couleurs apportées par le duo de designer a propulsé leur succès. Pour la saison Printemps/ Eté 2017, ils semblent ainsi avoir renoué avec la géométrie de leur succès. Robe sculpture, chargée de différentes matières et de couches, voici que les plis scrutent enfin le podium de la maison – tant de soin et d’attention furent apportés aux vêtements qu’il est impossible ici de dénigrer le luxe au profit de l’instant ! Non, Proenza Schouler ne concourt pas au prêt-à-acheter.
Sexy and edgy, le duo de designer contribue à reconfigurer les codes du BCBG Américain – parfait pour les it-girls down town. Comme à son habitude, Proenza Schouler est allée piocher dans différentes ethnies l’ornements des pièces. Cette année, c’est au Japon que se trame cette collection. En quête d’un métier qui pourrait tisser de minuscules bandes de cuir, le duo s’est inspiré des techniques de coupe japonaises. Dans cette robe géométrique, ce sont aussi les sculptures d’Alexander Calder et le marbre étrange de Giovanini Lorenxo Bernini qui animent le mouvement et l’association de couleurs fascinantes.
Proenza Schouler a aussi cherché à expérimenter des couches de tissu rectangulaire afin de produire une nouvelle longueur – McCollough voulait en fait du court cette saison, mais n’a pas voulu faire de mini. Le résultat est ainsi cette espèce hybride de longueur bordée de plumes d’autruche, réalisée à Paris. Associée au pouvoir des couleurs primaires, la robe Proenza Schouler touche alors à la pure émotion.
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