Maria Grazia Chuiri embarque le Gris Dior et le Tailleur Bar à Seoul, pour le premier défilé Dior organisé dans la République de Corée.
Gris Dior Et Veste Bar: Maria Grazia Chiuri Célèbre La Corée
Pour réinventer les codes phares de la maison au prisme d’une vision féminine en phase avec le monde contemporain, Maria Grazia Chuiri a puisé dans la biographie rédigée par Justine Picardie Miss Dior : Une histoire de courage et de couture. Le récit du réseau de femmes, véritable force créatrice de l’univers de Monsieur, qui ont su souffler et accompagner la vision de celui-ci vers les sommets que l’on connaît aujourd’hui.
Parmi elles, sa soeur donc, Catherine Dior, mais aussi Mizza Bricard et Marguerite Carré… Si la première inspire à Dior le mythique parfum Miss Dior, l’héritage de la flamboyante Mizza Bricard s’incarne dans un imprimé qui vient magnifier les pièces signées de l’Avenue Montaigne.
Justement. Présentée pour la première fois à Séoul, la collection Dior Pre-Fall 2022 introduisait des versions inédites des pièces et des lignes iconiques de la couture Dior.
Parmi elles de longues jupes plissées, des kilts noirs et blancs ; des fantastiques zodiaques, références au superstitieux Christian Dior… Des vestes qui empruntent au vestiaire masculin, retaillant par-là même la mythique veste Bar… Dans cette volonté d’intégrer les progrès techniques à la couture Dior, Maria Grazia Chiuri a travaillé la broderie en 3D pour révéler la pertinence de la vision intemporelle de Dior.
Autre grand code de la maison apparu dès les années 50, c’est le gris Dior, ou gris Montaigne, qui révèle une nouvelle facette… Dans des tissus techniques baignant dans un gris Dior réfléchissant !
Une série de robes du soir, spécialement conçues pour ce défilé tenu à Séoul, fait, elle, écho aux volumes des silhouettes emblématiques du couturier fondateur… A l’instar du modèle Junon — robe couture légendaire de la maison, imaginée en 1949 comme un écho à la magnificence de paon. La voici réinventée, dans une veine irrésistiblement audacieuse !
Une audace inspirée des écoliers et écolières Asiatiques, comme le précise la note d’intention : « Maria Grazia Chiuri s’intéresse à ces tenues d’écoliers et surtout à la manière qu’ont les étudiants de dépoussiérer les codes de ces vêtements pour les personnaliser avec des éléments singuliers aux accents punk ; une quête de liberté dans le paysage urbain. »