Tweed Chanel: Ode Au Code Clé Pour l’AH 2022

Tweed Chanel: Ode Au Code Clé Pour l’AH 2022

Virginie Viard a fait du tweed Chanel le fil rouge de toute la collection Automne/Hiver 2022 — la matière fétiche de Coco Chanel, inspirée du Duc de Westminster.

C’est au coeur du Grand Palais Éphémère que s’est tenu le défilé attendu de la maison Chanel — un lieu décoré pour l’occasion pour évoquer les abords du fleuve Tweed, en Ecosse… Car c’est justement sur les pas de la jeune Coco Chanel, alors en villégiature avec son amant le Duc de Westminster, que se plante la narration esthétique de la collection Chanel de l’hiver 2022. Une collection où l’on retrouve le tweed Chanel travaillé autour de variations inédites, pop et hivernales ! Virginie Viard détaille…

« Consacrer l’intégralité de cette collection au tweed, c’est un hommage, une évidence. Nous sommes allés sur les pas de Gabrielle Chanel, le long de la River Tweed, pour imaginer des tweeds aux teintes de ce paysage. Comme celui d’un long manteau rose moucheté de bleu et de violet, ou encore d’un tailleur bordeaux finement irisé d’or. C’est ce que faisait Gabrielle Chanel lors de ses promenades dans la campagne écossaise : elle cueillait des fougères et des bouquets de fleurs pour inspirer aux artisans locaux les nuances qu’elle désirait. »

C’est une photo de Gabrielle Chanel, habillée avec les vêtements du Duc de Westminster, qui a notamment inspiré la directrice artistique de la maison. Une photo où Coco Chanel apparaît vêtue d’un manteau de chasse, sur-dimensionné, et de bottes en caoutchouc, forcément trop grandes puisqu’elles appartenaient au Duc de Westminster.

Des blousons légèrement oversized, des pantalons en panne de velours noir, ou encore des jupes serrées portées avec de hautes chaussettes… Pour l’hiver 2022, le tweed Chanel se distille ainsi au gré de silhouettes inspirées de cet ensemble emprunté au Duc — et dont Virginie Viard confirme: « Il n’y a rien de plus sexy que de porter les vêtements de la personne que l’on aime. Je suis fascinée par ce geste toujours contemporain. »