« Crumbling The Antiseptic Beauty » Exposition Évènement A La Fondation Pernod Ricard

« Crumbling The Antiseptic Beauty » Exposition Évènement A La Fondation Pernod Ricard

« Crumbling The Antiseptic Beauty » c’est l’exposition événement de l’agenda culturel parisien, à voir à La Fondation Pernod Ricard jusqu’au 13 juillet 2024. 

« Crumbling The Antiseptic Beauty“ A La Fondation Pernod Ricard

La Fondation Pernod-Ricard accueille une exposition hors du commun — « Crumbling the Antiseptic Beauty », la première en tant que commissaire pour l’artiste David Douard. L’événement réunit des artistes de plusieurs générations, offrant une fenêtre sur l’art contemporain à travers des pratiques aussi variées que le design, la peinture, la sculpture, ou encore la photographie. 

Reconnu pour son travail explorant le langage comme matériau, collectant des textes et poèmes qu’il manipule et transforme pour créer un flux vital alimentant ses sculptures — l’artiste-commissaire David Douard a réuni des visions pertinentes. 

Réalisée en collaboration avec le duo de graphistes Thomas Bizzarri et Alain Rodriguez, l’exposition plonge ainsi les visiteurs dans une scénographie ad-hoc comme une matrice formelle, générant des projections concrètes et symboliques entre les œuvres exposées, l’espace physique de la fondation, et son environnement immédiat. Dans cette exposition se croisent ainsi nombres d’artistes, — Clémentine Adou, Marie Angeletti, Grichka Commaret, Guillaume Dénervaud, Pascal Doury, Garance Früh, Gabriele Garavaglia, Isa Genzken, Morag Keil, Benjamin Lallier, Mélody Lu, James Richards, et Pascale Theodoly.Au programme de la visite, une variété d’œuvres donc – des sculptures fusionnant imageries pop et techniques académiques, comme celles de Mélody Lu, des peintures qui repensent les habitudes visuelles comme le sofa un peu décalé de Benjamin Lallier, des installations questionnant le sens des objets, comme la boule de pétanque à travers celle de Marie Angeletti, des photographies et des installations sonores…

L’exposition se mue finalement en environnement distinct, entre atmosphère domestique et ambiance dystopique… Soit autant d’affects qui placent l’activité artistique comme un moyen d' »altérer l’autorité du monde“  pour citer le commissaire d’exposition David Douard — une curation qu’il explique aussi comme un « modus operandi ». 

«Énergies », le terme est directement extrait d’un entretien que nous avons réalisé avec l’artiste en amont de l’ouverture de l’exposition. Il dit avec justesse ce qui s’apparente moins à une méthodologie qu’à un modus operandi essentiel dans sa pratique, qui s’est depuis le départ construite dans une correspondance évidente avec le monde qui l’entoure. Tout y est en effet affaire de circulation et de transformation, d’absorption et d’adresse. Nous nous sommes de notre côté laissés emporter par cette forme entropique de collaboration pour suivre avec lui les différents embranchements d’un projet qui s’est depuis son point initial construit par résonance et capillarité » détaille Franck Balland, Responsable du développement culturel à la Fondation Pernod Ricard. 

C’est aussi un bout de l’univers artistique de David Douard, allant de la poésie à l’histoire des sciences, de la technologie à l’animisme, de la culture low-tech à la culture mainstream, qui se comprend ici. L’artiste ayant été exposé notamment au Palais de Tokyo aime à plonger le public dans une exploration incessante des relations contagieuses entre des mondes en apparence hermétiques, nourrissant des récits allégoriques qui captivent et intriguent… 

L’exposition « Crumbling the Antiseptic Beauty » est en elle-même un univers de proximités et d’influences, où les œuvres dialoguent entre elles et avec leur environnement, reflétant l’énergie vibrante de la création contemporaine.