Le Perfecto Balenciaga

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Et si Irving Schott, propriétaire de la maison Schott BROS dans les années 1930, ne fumait pas de Perfectos, quel nom aurait porté cette pièce qui, à l’origine, protégeait les motards et autres baroudeurs de la route ?

Dans les années 70, la pièce est récupérée par les rockers puis devient le fer de lance d’une génération punk à la déroute : le cuir est aussi indestructible que leurs revendications ; le perfecto devient l’expression brute et spontanée d’un espace temps loin des conventions majeures.

Trente ans après ? Les créateurs de mode conventionnels mais non moins imaginatifs s’approprient le perfecto ; Balenciaga en tête qui après la révolution de la ligne tonneau, et le raccourcissement désinvolte de la robe baby-doll, épure le perfecto pour en faire une pièce complète. Certains éléments d’origine, dont les pattes épaules, le zip croisé sur le devant, furent précieusement conservés.

Plus chic, plus féminin et surtout sobre à souhait, le perfecto Balenciaga règne désormais : la planète mode est sous perf’, et depuis cinq ans déjà. Il y a des pièces qui traversent l’histoire, qui traversent les courants, les mouvements, et savent s’adapter et rebondir à chaque déconvenue : quand son côté « mauvais garçon » a lassé les pionniers de la mode, il a suffi de quelques années à Nicolas Ghesquière, directeur artistique de Balenciaga, pour le détourner et en faire l’apanage des femmes en quête de déféminisation. Autant que les muses – Charlotte Gainsbourg et Kate Moss, plus récemment Alexa Chung – furent les instigatrices de ce dérèglement : ou quand l’allure Tomboy vient chahuter les dressing les plus féminisés. Le rock et la mode, l’équation parfaite ; Balenciaga et le cuir, une égalité : la Beaut

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