Magnifique et pratique. Deux mots clés qui définissent ce que la chaise allait devenir sur la planche à dessin. Suite au principe de la double courbe, l’objet a été entièrement réalisé en contreplaqué. Charles Eames et Ray Eames a travaillé avec de fines lamelles de bois, avec une moto qui servait de pompe compresseur d’air. A partir de ces méthodes révolutionnaires, La Chaise LCW acquiert un style novateur et dissonant, ergonomique et acrobatique. Une chaise de salon qu’ils ont choisi d’ adapter à la silhouette du corps humain assis. Au début, c’était pour les forces armées américaines qu’ils ont débuté cette étude de cas en bois pliante, avant de la soumettre à l’ “Organic Furniture “, mouvement du design. Quant aux puissantes couleurs rouges, ses courbes poétiques, la pièce devient rebelle et accessible, marquée par la signature disharmonique d’un duo faussement classique.
Selon l’essence de bois dont les pièces sont constituées, la chaise est teintée dans les couleurs naturelles et lumineuses, autour de 10 teintes différentes. La chaise LCW est fabriquée autour d’un support central et cambré, les pieds moulés en contreplaqué ou en métal chromé selon le modèle. Attachée avec un support transversal, la pièce semble totalement confortable, luxueuse et accueillante dès le premier coup d’œil. En ligne avec d’autres classiques modernes sans précédent, elle est rapidement entrée dans les collections permanentes du MoMA à New York, dans sa version structurée métallique. Il est clair que portant l’ADN Eames, ce grand classique du design du 20è siècle reflète, au-delà de sa fonctionnalité, une collaboration éternellement fidèle entre Ray et Charles. Est-ce une œuvre d’art ou un meuble ? Personne ne sait vraiment comment appeler cette confortable chaise en bois.
Le style contemporain est synonyme de luminosité, de grand espace et de sobriété. Un style qui a permis à de nombreux designers de donner naissance à des meubles tout à fait uniques comme Le Fauteuil 675 de Robin Day ou La Chaise Beetle du duo GamFratesi.
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