La Ferrari 296 GTB, c’est le nom de cette nouvelle supercar de Maranello. Il s’agit d’une révolution pour la firme au cheval cabré, puisque c’est la deuxième hybride rechargeable de la marque après la SF90 Stradale de 1000 chevaux dévoilée en 2019.

Pour la petite histoire, le nom de la voiture est composé de la cylindrée totale, à savoir 2992 cm3, et du nombre de cylindres, suivi de l’acronyme GTB pour « Gran Turismo Berlinetta ». La 296 GTB introduit un nouveau moteur dans la gamme aux côtés des huit et douze cylindres. Ce V6 3,0 litres bi-turbo développe la bagatelle de 663 chevaux et est accouplé à un moteur électrique de 167 chevaux pour une puissance cumulée de 830 chevaux et 740 Nm de couple. Le V6 est associé à une boîte de vitesses DCT à huit rapports avec Ediff et du module électrique MGU-K positionné entre le moteur et la boîte de vitesses, et dans l’axe du moteur thermique.

Ferrari propose, pour la première fois, une architecture hybride rechargeable propulsion dans laquelle le moteur thermique est combiné à un moteur électrique, aussi disposé à l’arrière, qui dérive de la Formule 1. Les moteurs communiquent grâce à un système appelé TMA (pour Transition Manager Actuator) qui permet d’utiliser conjointement les deux moteurs ou bien d’utiliser uniquement le moteur électrique. Le moteur électrique est alimenté par une batterie d’une capacité de 7,45 kWh lui permettant de rouler environ 25 kilomètres sans allumer son moteur thermique.

En matière de performances, Ferrari annonce un 0 à 100 km/h abattu en l’espace de 2,9 secondes pour sa 296 GTB, un 0 à 200 km/h en 7,3 secondes et une vitesse maximale de 330 km/h. Le poids de la voiture est relativement contenu avec 1470 kilos sur la balance et une répartition des masses de 40,5 % à l’avant et 59,5 % à l’arrière. La 296 GTB dispose d’un aileron arrière actif, inspiré de la LaFerrari, permettant de générer une charge pouvant aller jusqu’à 360 kilos à 250 km/h.

La voiture dispose d’un sélecteur de gestion du flux d’énergie appelé eManettino, en plus du traditionnel Manettino qui permet de sélectionner les modes de conduite. L’eManettino comprend quatre modes de fonctionnement qui peuvent être sélectionnés via les commandes au volant :

• eDrive : le moteur thermique est coupé et la traction est assurée par l’essieu arrière
• Hybride : Les flux d’énergie optimisent l’efficacité du système et le logiciel décide d’activerou de désactiver le moteur thermique.
• Performance : le moteur thermique est toujours en marche et contribue à maintenirl’efficacité, de manière à garantir la pleine disponibilité de l’énergie.
• Qualify : ce mode donne la priorité aux performances maximales. Ferrari s’est inspiré de la 250 LM de 1963 pour dessiner les courbes et les lignes de sa nouvelle supercar. La voiture fait d’ailleurs écho à d’autres modèles du passé grâce à plusieurs détails, comme la partie centrale avec un élément de carrosserie tinté, caractéristique d’un élément de style que l’on retrouvait sur les Ferrari Testarossa. En termes de dimensions, la 296 GTB mesure 4,57 mètres de long, 1,96 mètre de large et 1,19 mètre de haut. L’habitacle a été développé autour de l’interface numérique introduite sur la SF90 Stradale, et c’est précisément à partir de la cohérence esthétique avec cette dernière que naissent les formes de cet intérieur. Le dessin de la planche de bord est particulièrement épuré et relativement sobre, et les écrans permettent d’économiser de nombreux boutons physiques qui chargent malheureusement trop souvent les intérieur. La 296 GTB débute à partir de 269 000 euros et 302 000 euros pour la version Assetto Fiorano, une version encore plus véloce grâce à plusieurs optimisations aérodynamiques et la réduction de poids.