C’était “un devoir, un plaisir” assure Diego Della Valle, patron de la manufacture Tod’s. Il faut dire que la remise en forme du mythique bâtiment lui tenait tout particulièrement à cœur : en 2011, le mécène propose à la ville de Rome de prendre à son compte la rénovation du Colisée, sans autre intérêt que celui de voir le monument renouer avec sa splendeur originelle. Le Colisée est en effet le plus grand amphithéâtre jamais construit sous l’Empire romain – construction entamée entre 70 et 72 sous l’empereur Vespasien et achevée en 80 sous Titus. Il s’agit là du patrimoine de l’Italie, de l’essence même de l’esthétique et du luxe qui aujourd’hui se distille à chacune des créations Tod’s.
Et il fallut trois ans pour le restaurer – trois années durant lesquelles les artisans embauchés par la maison Tod’s ont minutieusement dépoussiéré et réhabilité chacun des recoins du Colisée. Craquelures, fissures, pollution, érosion… Les maux ne manquaient pas… D’un commun accord avec le département du patrimoine archéologique de la ville de Rome, la rénovation s’achève ainsi avec la complète remise à neuf des façades Nord et Sud.
L’actuel système d’enceinte en arc a aussi été rénové pour laisser place à de nouvelles portes en métal plus malléables. La restauration se poursuit néanmoins sur les passages souterrains du Colisée ! Un système mystique, mystérieux et ô combien ingénieux qui retrouve aujourd’hui vie grâce à l’intervention de Diego Della Valle. Une opération d’ampleur chirurgicale qui vient rappeler les engagements de Tod’s quant à l’art et au patrimoine culturel mondial, notamment celui de l’Italie. En remettant sur pieds la merveille, symbole du pays, Tod’s fait bien plus qu’apporter sa pierre à l’édifice – l’une des figures de proue du luxe réitère et crie ici bien haut son amour du Made in Italy !
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