Serpenti Enlace Bulgari

644459_10150277610734963_1962428008_n.jpg

La genèse de l’icône reptilienne se lit Vendôme ; nous sommes en 1932 et la collection baptisée Tubogas, en référence à l’esthétique industrielle de l’époque, dévoile les premiers bijoux à l’allure serpentine. La particularité de ces atours réside dans l’articulation de leur squelette : de ces bracelets-montres, l’articulation vient s’enrouler autour du poignet grâce à des charnières d’or et d’un ressort dissimulé. Cette souplesse aux formes sinueuses est inspirée par le dynamisme du serpent, ce symbole d’immortalité. Le travail de Bulgari se peaufine ainsi au fil du temps, et dévoile un corps ensorcelant qui reprend le thème des écailles en fermoir. La tête, qui se devine aux yeux façonnés de lapis-lazuli ou de malachite, s’ouvre pour laisser apparaître un cadran totalement pavé et une minuscule langue fourchue. Ces créations, si elles suivent l’hyper réalisme des années 1960, valorisent les techniques d’orfèvrerie et les combinaisons polychromes des pierres précieuses… Mais peu importe la tendance ; la figure mythologique du reptile semble s’être emparé avec subtilité de l’univers esthétique du joaillier italien.

L’animal charme aussi très vite le tout Hollywood.1962, au cours d’une séance photo pour la promotion du film Cléopâtre à Rome, Elizabeth Taylor immortalise la montre en or jaune – tête et queue de diamant, et yeux émeraude. Oui, la reine d’Egypte elle-même portait des bracelets serpent. Catapultée au rang de must-have dogmatique, la collection Serpenti ne tarde pas à devenir mythique. Il faut dire que c’est là une véritable pièce culte, vestige du glamour de l’âge d’or d’Hollywood. Puis vint la promesse d’amour éternel entre un joaillier et un collectionneuse de diamants. A son sujet, Richard Burton, dont elle tombe amoureuse sur le tournage, confie que « le seul mot d’Italien qu’Elizabeth connaisse, c’est Bulgari. » Cette idylle donne ainsi naissance à une déclinaison de parures, colliers et bagues dans une collection à la ligne ondulée, et à l’inspiration enchanteresse.

Bulgari met en scène ses bracelets aux écailles scintillantes en 1975. Une campagne de publicité célèbre avec splendeur l’animal ; les représentations graphiques et oniriques des formes symbolisant sagesse et infinité. Cette représentation crue et pragmatique de l’animal séduit Diana Vreeland ; la rédactrice prophétise : « N’oubliez pas le serpent, il devrait être sur chaque doigt, chaque poignet… » Une pièce pour le moins attachante donc. A l’image du serpent qui mue et se renouvelle, Serpenti est la suprême incarnation de l’inventivité joaillière. Elle ne cesse d’être actualisée et brillamment réinventée tout en restant fidèle aux valeurs et au style unique du spectre Bulgari depuis ses 130 ans d’existence. La sacralisation du reptile fétiche a lieu en 2013 avec l’édition «Bulgari Serpenti Collection », un éditorial consacré à l’odyssée créative Serpenti, et à ses pièces les plus emblématiques. L’an dernier, en quête de beauté éternelle, la manufacture italienne glorifie sa créature aux pouvoirs magiques dans une collection des plus modernes. Chaque création dévoile ainsi d’élégantes spirales quand l’addition des boucles apporte du caractère et un style impérieux à chaque bijou. Le Serpenti de Bulgari a pour des siècles jeté son venin sur la haute-joaillerie.

Telling You More About… La Collection Serpenti De Bulgari

Le Mythe Serpenti de Bulgari

Bulgari Serpenti Collection : le Luxe de la Culture sur Papier Glacé

La Collection Serpenti De Bulgari

Laissez une réponse

Your email address will not be published.