Proenza Schouler

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Proenza Schouler, duo pétillant composé de Jack McCollough et Lazaro Hernandez, célèbre cette année ses 10 ans de création. Chouchous de la mode new-yorkaise, ces inséparables cool kids offrent, saison après saison, des collections pointues et novatrices, alliant l’urbain et le sophistiqué, la french couture des années 50 au grunge de Kurt Cobain en passant par l’art contemporain.

À l’origine, deux étudiants de la Parsons School of Design qui se rencontrent et créent leur collection de fin d’année ensemble, nommant leur duo des noms de jeunes filles de leurs mères. Jusque-là, tout semble anodin. Mais lorsque le Barneys de New York s’empare de la totalité de cette collection – ainsi que de la suivante – et que “les garçons” reçoivent le soutien de l’incontournable Anna Wintour, on comprend soudainement que le tandem ira loin. Plus tard, Proenza Schouler remportera effectivement le prix du “créateur pour femmes de l’année”, à deux reprises.

Les créateurs de la griffe, reconnaissable par ses coupes géométriques et ses imprimés graphiques, puisent leurs inspirations lors de voyages effectués aux quatre coins du monde. Pour la collection Automne-Hiver 2012-2013, la femme Proenza se transforme en une guerrière samouraï, influence d’un voyage au Bhoutan. Une fois de plus, le duo confronte les matières et donne ainsi naissance à des vestes biker immaculées, des pantalons masculins surdimensionnés, des mini-jupes néo-portefeuille rappelant les uniformes d’écolières manga, des chemises minimalistes, des robes “armures” et des blousons matelassés ornés de broderies orientales, le tout sur une bande sonore seventies honorant John Lennon. Sans oublier leur signature, les tissages de cuir extrêmement bien maîtrisés sublimant robes, vestes, mélangeant couleurs et textures pour un effet ultra-moderne.

Pour le printemps-été 2013, les enfants terribles de la mode, qui viennent tout juste d’ouvrir leur première boutique sur Madison Avenue, ont créé une ligne inspirée de Tumblr et des peintures abstraites de l’artiste Gerhard Richter. Sur les podiums, des mannequins cernées aux cheveux hirsutes – l’influence de l’ère grunge habite indubitablement les deux trentenaires – affichant cuir perforé au laser, recréant ainsi les pixels ; imprimés photos déstructurés et blousons sans manches oversize en patchwork de peaux exotiques ; l’ensemble dévoilant des couleurs néon vibrantes. Des silhouettes fluides, urbaines et sophistiquées, comme toujours. Une surprenante alliance de l’artisanat et de la technologie de la part des designers 2.0.

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