Proposée rien que pour les fêtes de fin d’année, et pour quelque 50 privilégiés, la version flamboyante du parfum créée en 1977 est là capturée dans un écrin digne du « parfum de l’Impératrice de Chine ». Monsieur Saint Laurent voulait de ce flacon qu’il figure la porte d’un univers imaginaire et fantasmé. Opium l’Objet Rare, c’est cette splendeur, cette senteur de l’Extrême-Orient, si puissante et sensuelle ; ce passage vers une échappée au-delà du monde. Pour un hommage à la Chine et au génie oriental, la maison Saint Laurent confie à l’artiste Manuela Paul-Cavallier l’iconique bouteille inspirée de l’Inrô. De ce précieux petit boîtier des samouraïs, l’artiste compétente en création de matières d’or en tire une lumière de mille reflets toujours changeants et surprenants nos émotions. L’Objet rare d’Opium, c’est pour elle «comme un voyage où le charme et la sensualité s’entremêlent d’or, de transparences, d’onctuosité fluide».

Façonné par l’artiste, le verre teinté de bistre givré se couvre de feuilles d’or pur, dissimulant la fragrance dans la poésie lumineuse et énigmatique des volutes dorées. Au centre du flacon, le cercle d’or s’impose encore, porte ouverte sur une échappée, où l’iconique cordelette noire d’Opium persiste pour signer le lien unissant la femme et son essence. Opium est né comme un scandale rompant les tabous et exaltant la volupté sulfureuse de la femme libérée. Aujourd’hui, il porte à la réalisation d’un rêve sur-mesure ; c’est pourquoi chaque flacon est unique. Il est une histoire, une harmonie unique, bref, l’incarnation d’une beauté indicible. Estampillé de 1 à 50, sur chaque flacon, les reflets d’or valsent au rythme de la lumière ; un appel comme ce parfum d’une grande personnalité.