Le SL est certainement l’une des Mercedes les plus emblématiques, mais elle a perdu son lustre d’antan au fur et à mesure, notamment avec la précédente génération, moins iconique que son illustre devancière. Ce n’est pas pour autant que Mercedes a oublié la SL, et après quelques années sans ce modèle au catalogue, la SL revient sous le fanion Mercedes-AMG, qui s’est chargé de sa conception.
Pour cette huitième génération du célèbre roadster, Mercedes-AMG ne s’est pas contenté de signer les versions les plus musclées, la firme d’Affalterbach s’étant chargée de la conception depuis la genèse du produit, un peu comme avec la GT et la SLS. L’objectif ? Redorer le blason de la SL avec une silhouette plus moderne et un comportement dynamique au meilleur niveau, capable de rivaliser avec l’une de ses plus redoutables rivales : la Porsche 911.
Passé de mode, le toit rigide escamotable a ainsi été abandonné au profit d’une capote en toile, esthétique, beaucoup plus dans l’esprit « roadster », et qui a permis, selon Mercedes-AMG, d’économiser 21 kilos sur la balance. D’une manière générale, sur ce genre de voiture, les ingénieurs font d’emblée la chasse aux kilos superflus pour compenser l’intégration du mécanisme de toit. Ainsi, la nouvelle base 100 % inédite marie l’aluminium, l’acier, le magnésium et des fibres composites. Elle sera également utilisée sur la prochaine génération de GT.
Pourtant, la Mercedes-AMG SL n’est pas un poids plume, avec des dimensions généreuses puisqu’elle mesure 4,71 mètres de long, soit 8 centimètres de plus que son prédécesseur. Le SL est annoncé à 1 970 kilos en ordre de marche dans sa version SL 63 4Matic+, la seule qui sera vendue en France au lancement. La version hybride rechargeable, prévue dans un second temps, devrait largement dépasser les deux tonnes avec le moteur électrique et la batterie.
Sous le capot de la version 63, nous retrouvons le V8 4,0 litres bi-turbo de la Mercedes-AMG GT R développant 585 chevaux associé à une boîte de vitesse automatique à neuf rapports. Pour la première fois, le roadster étoilé adopte aussi une transmission intégrale, et de série qui plus
est. La répartition des 800 Nm de couple peut toutefois varier entre les essieux en permanence. Mais contrairement à une Mercedes-AMG E 63, il ne sera pas possible de la passer totalement en propulsion. En termes de performances, Mercedes-AMG annonce un 0 à 100 km/h bouclé en seulement 3,6 secondes et une vitesse maximum de 315 km/h.
Même si le SL est doté de places à l’arrière, la meilleure se situera à l’avant et derrière le volant, avec un habitacle axé sur la technologie et cet immense écran tactile de 11,9 pouces inspiré de la Classe S, et qui peut être incliné entre 12 et 32 degrés afin d’éliminer les reflets dus au soleil lorsque vous roulerez décapoté. L’instrumentation est, elle, assurée par une dalle de 12,3 pouces, et un chauffage de nuque permettra de décapoter même en hiver. La capote peut s’ouvrir et se fermer en 15 secondes et qui peut s’effectuer en roulant jusqu’à 60 km/h, sur simple pression d’un bouton. Le volume de coffre oscille seulement entre 213 litres, capote ouverte, et 240 litres capote fermée, soit deux fois moins que la précédente génération.
Concernant les tarifs, ceux-ci ne sont pas encore connus, nous savons simplement que la version 55 4Matic+ dotée du même V8, mais dégonflée à 476 chevaux, ne sera pas disponible en France. Il faudra néanmoins compter sur au minimum 200 000 euros pour se l’offrir, si on se base sur les tarifs de celle qu’elle remplace, à savoir la Mercedes-AMG GT C Roadster.
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