Il était une fois un homme au savoir-faire joaillier ; il était une fois un tsar qui, autant que l’artisan, partageait la passion pour l’héritage de la grande Russie ; il était une fois la rencontre entre Peter Carl Fabergé et la famille Romanov. De cette réunion naquit l’Œuf aux Roses.
En 1885, M. Fabergé fonde la maison de joaillerie du même nom. Une pièce maîtresse : de fastes œufs décoratifs dont l’orfèvre puise ses dessins auprès de la tsarine Maria Feodorovna ; c’est pour elle, enfin, pour ses vingt ans de mariage, qu’il ramène au présent la fascination portée pour l’œuf que possédait l’une de ses tantes. À Pâques, les œufs Fabergé s’offraient ; mais seul le tsar et sa famille pouvaient les chasser.
Sous la révolution bolchevique, l’orfèvrerie disparaît. Et ce n’est qu’en 2012 qu’elle renaît. Et, dans plusieurs cultures, l’Œuf renvoie à la vie, mieux, à la renaissance. Car c’est bien sous le signe d’un renouveau qu’il signe un envoûtant œuf-rose pendentif en mémoire à cette majestueuse Russie du XVIIIe siècle où « Catherine la Grande » – belle-mère de Maria Feodorovna – chérissait les roses cultivées en son jardin. Bref, le dernier œuf, né de la collection haute joaillerie de la maison intitulée « Les Fameux de Fabergé », s’habille d’or jaune, blanc, d’argent ou de platine ; habit sur lequel viennent se greffer des roses de diamant, de rubis, de saphir ou de grenat. Généreusement créatif, le tout est surmonté d’une chaine et d’un nœud, fait de différentes pierres précieuses. Incontestablement, cette création appelle à elle le romantisme, la tradition ancestrale russe ; mais, c’est avant tout le mariage de l’innovation et l’exigence de sophistication qui rappelle la virtuosité renouvelée et même retrouvée du fondateur Fabergé.
Un design, une technique artisanale remarquable qui séduit et accompagne l’atour des stars, non plus des tsars. On compte parmi ses fidèles Kristin Davis ou Kim Kardashian.
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