Les Films De la Gen Y, Et La Mode !

Les Films De la Gen Y, Et La Mode !

Ils sont nés entre 1982 et 1995. Les caractères esthétiques de la génération Y, communément appelée Millennial, ont beaucoup à voir avec les films iconiques de leur époque.

Les Films Iconiques De La Gen Y…

Chute du mur et de Berlin et fin de la Guerre Froide — la génération Y est plus connue pour être celle des ‘digital natives’.

Et parce que les films et la culture furent plus facilement accessibles à cette génération, les Millennials, peut être plus que leurs ainés, puisent dans les films, la musique et l’art une sorte de guideline esthétique.

Et il est évident, au vue des tendances de ces dernières années, que certains films ont eu un impact considérable sur le vestiaire actuel. C’est par exemple la chemise Hawaïenne et le bob, les fils rouges du très déjanté ‘Las Vegas Parano‘ de Terry Gilliam. Vu dernièrement sur le podium de Valentino, pour le Printemps/Eté 2020.

Ce sont encore les lunettes à la Matrix, présentes depuis de nombreuses saisons sur les podiums, de Louis Vuitton au très nihiliste Balenciaga par Demna Gvasalia. En parlant de Balenciaga, Demna Gvasalia semble trouver dans le K-Way (emblème de la génération Y) une pièce intéressante à revisiter chaque saison.

Que dire encore de la banane? Appendice porté à l’écran dans le film culte de cette génération bercée au hip-hop — La Haine , de Mathieu Kassovitz. De la même façon que le film Juice a contribué, lui, aux codes du streetwear. Avec Tupac en acteur… Absolument iconique !

… Expliquent Beaucoup L’Esthétique De Notre Epoque

Tony Montana, Elvira dans Scarface inspirent encore la disco-couture de leur flamboyance… Des cols démesurés sur costumes bien taillés, à rayures tennis.

Le mix-and-match de matières et de couleurs. Qu’il s’agisse de revisiter ce classique du vestiaire, comme chez Y-Project, ou de le révérer comme dans la collection Printemps/Eté 2020 de Louis Vuitton — l’impact d’un tel film est indéniable. Autant que le Pulp Fiction de Quentin Tarantino. Deux pépites du cinéma qui bercent toujours autant l’esthétique actuel!

Il en va de même pour Léon, de Luc Besson. Bonnet-pêcheur, mini-lunettes, long manteau en laine et un goût pour le noir et le minimalisme. Une silhouette que l’on retrouve encore cette saison sur les podiums… Au même titre que les looks savyy-grunge du film Trainspotting.

Combat-boots. Jean skinny. Maxi-lunettes aux verres teintés. Costumes et sneakers. Il y a beaucoup du Gucci d’Alessandro Michele dans le look de Spud. Et beaucoup d’Hedi Slimane dans la silhouette skinny de Renton. Beaucoup du film Reservoir Dogs, aussi !

Mais les films drôles ne sont pas en reste puisqu’un défilé comme celui que Jeremy Scott présenta à Milan pour Moschino en 2019. Il mettait en vedette une référence un brin comique. Sur le podium on voyait en effet des mannequins grimés en Jackie O. Mais version allien, le visage couvert d’un couleurs allant du violet au jaune et au bleu. De quoi penser immédiatement à un autre film clé de cette génération Y — The Mask, avec Jim Carrey.

Mieux encore, la déferlante lazywear des saisons passées, doit beaucoup à un film ayant érigé le laisser-aller en modèle — de vie et de style. The Big Lebowski, des frères Coen. Un film culte !

Les films cultes à avoir vu pour ainsi saisir les références contemporaines de la mode sont :

E.T., 1982, par Steven Spielberg

SOS Fantôme, 1984 par Ivan Reitman

Scarface, 1984, Brian De Palma

Paris Texas, 1984, Wim Wenders

Retour Vers Le Futur, 1985, Robert Zemeckis

Top Gun, 1986, Tony Scott

Edward Aux Mains d’Argent, 1991, Tim Burton

Juice, 1992, Ernest R. Dickerson

Reservoir Dogs, 1992, Quentin Tarantino

Pulp Fiction, 1993, Quentin Tarantino

Forrest Gump, 1994 par Robert Zemeckis

Léon, 1994, de Luc Besson

La Cité de la peur, 1994, de Alain Berbérian

The Mask, 1994, de Chuck et Charles Russell

La Haine, 1995, Mathieu Kassovitz

Mission: Impossible, 1996, Brian De Palma

Las Vegas Parano, 1998, Terry Gilliam

The Big Lebowski, 1998, Les Frères Coen

Matrix, 1999, Les Wachowski

Fight Club, 1999, de David Fincher