Le Tartan de Burberry



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Si le tartan fut un temps l’apanage des hommes écossais servant à la confection des kilts ou des couvertures en laines qu’ils jetaient sur leur épaule, le tissu est rapidement usité pour dénoter l’appartenance à tel ou tel clan. En fait, l’écartement, la largeur et la couleur des rayures permettaient de rapidement distinguer à quelle classe le porteur appartenait. Tissu de laine serré, le tartan est adopté par Burberry dans les années 1920. En 1920, apparaît une première version du tartan Burberry : appelé Nova Check, leitmotiv de ses collections à venir avec des fils écossais sont blanc, noir et chameau. Mais, c’est en 1924 que Thomas Burberry dessine l’iconique Haymarket Check, ce fameux motif écossais blanc, noir, rouge et beige qui encore aujourd’hui griffe les créations de la maison. Haymarket, c’est le quartier de Londres où le siège de Burberry fut installé par son fondateur, et où encore aujourd’hui, il demeure.



Devenu le signe distinctif de Burberry, le tartan est, pour la première fois, glissé dans la doublure du mythique trench-coat ; celle-ci, à l’époque, étant déjà considérée comme le prolongement du modèle. Aujourd’hui, c’est à Roberto Menichetti, directeur artistique de la maison, que l’on doit l’impression dans la doublure du tartan Burberry. Assurément, le tartan Burberry devient l’un des symboles du chic Britannique. Et c’est en ce sens que les punks s’en emparent pour exhiber leur contestation. Dans la mode, c’est Vivienne Westwood, chef de file du mouvement, qui le détourne dans des vêtements devenus symbole de rébellion et d’anticonformisme. Et, quand le grunge rencontre l’étoffe victorienne, c’est le tartan personnel de la Reine Elizabeth II qui sert de gimmick au rejet de l’ordre établie.


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