Le sac Réjane incarne l’excellence et la sobriété, séduit par son esthétique, sa grâce comme une très belle réincarnation de l’actrice que le New York Times avait baptisée à l’époque « la plus élégante de Paris ».
Quelques années plus tard, le Réjane vit le jour. Après quelques trente cinq ans de silence, le Réjane est aujourd’hui comme un objet d’exception exhumé, magnifié, par le talentueux et inspiré directeur artistique indien de Moynat, Ramesh Nair. Transfuge de chez Hermès, diplômé de l’Institut Français de la Mode, « c’est un passionné d’archives, courant les puces, les salles des ventes, surfant la toile pour mieux encore s’imprégner de l’histoire de la maison… » indique Guillaume Davin, président de la maison Moynat.
Dévoué à la liberté et à l’éclectisme incarnés par la comédienne, le Réjane est l’acteur, polyvalent et polymorphe, de tout moment de la journée et, de toute femme : il peut être porté comme un sac à main classique ou à l’épaule, grâce à sa bandoulière amovible. Il se décline en diverses matières et couleurs.« La ligne s’inspire directement des courbes des malles arrières destinées à épouser au millimètre les formes des coffres de voitures du début du XXè siècle, une singularité et une signature emblématique de la maison » et « son fermoir, petit bijou scellé, délicat et féminin, est l’un des fermoirs brevetés pour les tout premiers sacs-valise de la maison, à la fin du XIXè, précurseur du mouvement Art Déco », nous confie Guillaume Davin.
Laissez une réponse