Hérité de la Belle Epoque, Le Royal Barrière trône aujourd’hui en majesté à Deauville — la ville qu’il a contribué à faire rayonner.
Le Royal Barrière, La Majesté d’Antan
On le sait, l’histoire de Deauville est intrinsèquement liée à celle de Trouville. Mais à la Belle Epoque, la première va prendre l’ascendant sur la seconde. Et c’est au duo Eugène Cornuché et François André que Deauville doit de rayonner désormais sur sa complice Trouville. Car voilà bien l’histoire d’une ville née par et pour les plaisirs.
Dans les années 1910, la destruction de l’ancien Casino de Deauville va conduire à l’édification d’un nouveau Casino plus faste et plus beau encore. Et pour accueillir les joueurs qui, on l’assure, ne vont tarder à déferler sur la Côte Fleurie, Eugène Cornuché vise juste. Il va tour à tour conduire à l’édification de deux hôtels aux allures de palaces des mers.
Il le sait: il faut alors doter la Côte Fleurie de toutes les distractions et du confort auxquels les plus fortunés aspirent naturellement.
Il faut dire qu’Eugène Cornuché s’y connait en affaire. On lui doit déjà à l’époque d’avoir fait de Chez Maxim’s l’épicentre de la vie mondaine de la Belle Epoque. Alors, il n’est pas étonnant de voir que son intervention à Deauville va concourir à sceller le destin de destination huppée de cette ville côtière.
En 1912 donc, il va d’abord inaugurer Le Normandy. L’effet Cornuché est de taille — le Tout-Paris se presse déjà à Deauville. Voyant ainsi son premier palace des mers obligé de refuser du monde, Cornuché et son associé d’alors, un certain François André (l’homme à l’origine du groupe Lucien Barrière), vont donc décider d’en édifier un second.
C’est ainsi que Le Royal va sortir du sable. Son ami Edmond Blanc, qui avait déjà financé le casino et le Normandy, remet ainsi la main au portefeuille. Il acquiert une villa du front de mer — la détruit donc pour y construire Le Royal.
En juillet 1913 est ainsi inauguré le second temple de l’hospitalité de luxe de Deauville. Dès lors, Le Royal et Le Normandy se placent en modèle à suivre.
Le Royal Barrière Aujourd’hui, Un 5 Étoiles Epitomé D’un Faste Mesuré
En 2020, Le Royal se présente rénové. Mais attention, le cahier des charges en stipulait l’unique exigence : « respecter et conserver l’âme historique des bâtiments, avec leurs codes, leurs caractères, en insufflant un décor d’aujourd’hui, authentique. »
Le Royal Barrière, Une Atmosphère Calme et Prestigieuse
Son allure n’a pas changé. Trônant en majesté face à la Manche, Le Royal Barrière incarne la magnificence des grands hôtels Français. Et le charme opère dès l’extérieur. Ses grandes fenêtres ouvrent sur le grandiose de l’endroit — on pénètre ainsi dans un hall théâtral. Un hall où se comprend très vite l’emblème de la Côte Fleurie. Tout simplement grandiose mais chaleureux.
A dire vrai, tout y est grandiose. Lustres de cristal, étoffes soyeuses, plissés délicats — on entre bien dans la majesté d’antan. Mais il n’est pas question ici de révérer une atmosphère désuète. Bien au contraire !
La tradition ici tient bien du glamour et, la rénovation de 2020 n’a fait qu’accentuer un héritage déjà ô combien intemporel. Le luxe y est cosy. Dans les 217 Chambres et 30 suites très spacieuses, baldaquins et lits king size assurent le confort contemporain.
Envoutante, l’atmosphère prestigieuse s’accorde ainsi autour de nouvelles compositions chromatiques. Gris et bleu royal, grenat et sable — voici les nouvelles couleurs du Royal Barrière. Cette même teinte sable typique de Deauville qui inspira, jadis, une certaine Coco Chanel.
La Gastronomie Au Royal Barrière: Entre Simplicité Et Volupté
Confiée au célèbre Chef Éric Provost, la cuisine du restaurant le Côté Royal adoube la simplicité. Mais il n’est question ici de facilité. Le Chef Éric Provost pense ainsi une cuisine entre brasserie et haute gastronomie, dans une vision épurée car raffinée.
L’esprit ‘brasserinomique’ inventé par le Chef lui-même consiste ainsi à sublimer les produits locaux. Dans l’assiette? Le foie gras au naturel, la gelée de Calvados et sa crème balsamique à la pomme verte… Les déclinaisons de la crémerie d’Isigny accompagnent huîtres et volailles avec délice. Les sens se renversent devant le plateau de fromages normands affinés.
Et la simplicité des mets entre en écho avec le sublime du lieu. Un héritage Belle Epoque qui, dans les boiseries fines, les lustres étincelants et les lourds tissus délicatement plissés, donne à cette expérience gastronomique des airs de paradis d’esthète. Ainsi lové dans les fauteuils princiers, on comprend la majesté de cet hôtel surnommé le ‘Prince de Deauville’.
Un lieu iconique qui incarne tout le luxe à la Française — entre discrétion, mesure et envolées culinaires…
Il n’est alors pas surprenant de savoir que les icônes Américaines, en goguette à Deauville pour le Festival du Cinéma Américain, aiment souvent s’y faire oublier, pour mieux vivre encore la familiarité Normande !
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