« Je ne veux pas d’une mode bourgeoise » tranche Erdem Moralioglu, qui a fait de la fleur la signature de sa maison. Son maître vénéré ? Qui d’autre qu’Yves Saint Laurent. C’est dans une démarche quasi-couture qu’il texture les créations de son dernier défilé présenté à la Fashion week de Londres. Ses silhouettes, aux frontières d’une coliness science fictionnelle, démontrent toute la virtuosité du garçon diplômé du Royal College of Art de Londres : un sens du contraste troublant d’une fraîche délicatesse. Pour son allure 2014, il use de son fétiche mais, cette-fois ci, dans un dessein moins stricte.
Sur son pull à bord-côte contrasté, la fleur se brode en 3D. Un exercice romantique qui s’avère, dans un sweat aux lignes naturelles, d’une modernité féerique. De sa propre identité métissée, il tire un mélange des genres et des matières pour créer une pièce tout autant « cool, excentrique, créative, sophistiquée et techniquement très pointue » ; qu’il allure d’une aura de must-have à grands renforts de plumes d’autruche ; fait pour accentuer la fausse-simplicité d’une beauté saisissante.
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