A l’instar d’Hollywood, l’histoire du Beverly Hills Hotel est toute faite de glamour, de luxe et de romance. C’est en 1912 que l’hôtel est construit – avant même que la ville ne prenne le nom de Berverly Hills. Dans l’espoir d’enflammer une ruée vers la région, le développeur Burton Green, président de la Rodeo Land and Water Company, décide d’acheter des terres jusque-là détenues par le gouvernement Mexicain. C’est là, dans les contreforts des Montagnes de Santa Monica, qu’il a l’idée de construire un hôtel spacieux, stylé et audacieux – il charge alors Margaret J. Anderson de penser l’architecture. Avec des revêtements en stuc blanc et des tuiles en terre cuite, l’hôte prend d’abord le nom de Beverly Farms, un nom qui rappelle sa maison du Massachusetts. Très vite, l’endroit attire en effet le tout Hollywood, charmé par l’environnement décontracté et le service sans faille. En 1959, c’est là que l’écrivain et mari de Marilyn Monroe, Arthur Miller, persuada un Clark Gable quelque peu hésitant de jouer dans Les Désaxés, écrit par le dramaturge.
Situé sur Sunset Boulevard, l’hôtel 5 étoiles est ainsi entouré de 12 hectares de jardins tropicaux luxuriants et de fleurs exotiques… Un régal pour les âmes sensibles qui trouve dans l’architecture originale et le design d’intérieur époustouflant un écho à leur imagination. Des séjours extravagants dans l’un des bungalows privé et isolé, l’hôtel en a à raconter. Par exemple, en 1960 lors du tournage du Milliardaire, Marilyn Monroe et Yves Montand ont entretenu une liaison dans les bungalows 20 et 21. Le Bungalow 7 était le préféré de Marilyn – il s’appelle désormais Norma Jean. Quelques années plus tard, c’est le couple légendaire Elizabeth Taylor et Richard Burton qui forge un peu plus le mythe de l’endroit : ils avaient en effet passé leur lune de miel dans l’un des bungalows. D’ailleurs, Elizabeth Taylor fera de même, avec les 4 lunes de miel suivantes…
Le bar Nineteen12, nommé d’après l’année où l’hôtel a ouvert, est un aussi l’un des points forts du Pink Palace : cocktails exclusifs et des vues spectaculaires sur les couchers de soleil de Californie, il n’y a meilleure complexion que celle qui lie les merveilles de la mixologie à l’environnement. Finalement, le Beverly Hills Hôtel incarne plus d’un siècle de rencontres, de liaisons, de scandales et d’anecdotes qui nourrissent le mythe de l’hôtel Californien. De John Lennon et Yoko Ono qui passèrent toute une semaine dans un lit (commandé spécialement par Marlene Dietrich) dans le Bungalow 11, à Rex Harrison de My Fair Lady, qui aimait bronzer dans le plus simple appareil – un mouchoir de couleur différente chaque jour pour protéger son anatomie – et la légende nourrit finalement le mythe.
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