Le Manteau Loden : un Éternel Classique

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Chacun se souvient de son premier Loden, chacun se souvient aussi de son confort, de ses qualités et de sa coupe caractéristique. Cependant, évitons l’erreur commune de penser qu’il s’agit d’une matière puisque le loden n’est autre qu’une technique de fabrication. Celle-ci possède des propriétés particulières telle qu’une étanchéité et une résistance à toute épreuve grâce à la laine brute de mouton dont il est composé.
Son histoire débute dès le Moyen-Age, lorsque les paysans du Tyrol en Autriche et des Dolomites, région montagneuse d’Italie, l’emploient pour la confection de costumes folkloriques. En 1060 d’ailleurs, les enregistrements montrent que les propriétaires fonciers acceptaient de se faire payer le loyer avec du Loden, preuve de l’importance donné à celui-ci. La légende de ce manteau Loden, naît en partie de la commande de l’empereur François-Joseph Ier d’Autriche à la fabrique de tissu Mössmer, dans la couleur blanche. Le loden passe alors d’une toile rustique à une étoffe élégante par l’ajout de laine Mérinos et un nouvel éventail de coloris délaissant la couleur grisâtre d’origine pour s’épanouir dans le noir, le rouge et le blanc. Suivant l’exemple souverain, la noblesse habsbourgeoise du XIXè s’empare de la technique pour confectionner des vêtements de montagne et de chasse et impose de ce fait la couleur qui lui sera emblématique, le vert.
Ce n’est que dans les années 1970, que Schiaparelli ou encore Hermès ouvrent de nouveau le champs des possibles en intégrant la notion de dandy. Des figures emblématiques se parent de ce manteau chic et intemporel à l’image du célèbre personnage Sherlock Holmes ou de Luciani Pavarotti dans le film « Ludwig » de Visconti. Pour LodenTal, Andrea Provvidenza adopte une conduite ancrée dans l’intemporalité et résiste aux tendances volages et éphémères actuelles pour donner une combinaison réussie entre la tradition du Loden et les canons des ateliers de couture napolitains. Ainsi, la maison italienne LodenTal ajoute sa pierre à l’édifice avec passion en réinterprétant la coupe, les détails et en attribuant une palette de couleurs plus contemporaines à cette icône dont le succès est déjà relayé par Biffi à Milan, Barney’s à New York et Colette à Paris. Pour sa seconde collection, Printemps-Été 2014, ils n’hésitent pourtant pas à se jouer des codes en confiant les imprimés à Allegra Hicks, designer d’intérieur et de mode, suscitant un esprit de modernité colorée et enjouée.

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