Entre le chic et le désinvolte, Coco n’a jamais choisi – femme de paradoxe, femme de goût et femme d’affaire, elle a su mener sa vie comme bon lui semblait, sans ne jamais oublier d’aimer. Guidée par son instinct plutôt que par sa raison, Chanel brûlait d’une passion, animée d’une insoumission aussi charmante que puissante – « J’ai choisi ce que je voulais être et je le suis » aimait-elle à affirmer. Une insoumission qu’elle transforme en création. Insensible au dogme et aux codes de son temps, Gabrielle s’est attachée à démoder ce qui lui déplaît pour anticiper l’indémodable. C’est ça, la griffe au double C : un chic certains niché dans un dépouillement inspiré, pour une liberté travaillée. Malgré la légende, difficile pourtant de capter l’entière personnalité de Coco : Qui est Gabrielle ? Discrète et mystérieuse, définition même de la Parisienne, c’est aujourd’hui autour d’une pièce que Karl Lagerfeld explore des pans ignorés de sa personnalité.
Avec le sac Gabrielle, le directeur artistique de la maison renouvelle ainsi les codes distinctifs de Chanel pour perpétuer l’esprit de l’une des femmes les plus libres de son temps. « Tout le monde l’appelait Coco, mais son vrai prénom était Gabrielle. C’est le nom parfait pour un sac qui reprend tous les codes de Chanel » déclare Karl Lagerfeld. Introduite lors du défilé Prêt-à-Porter Printemps/Eté 2017, la pièce se compose en fait comme un clin d’oeil malicieux aux puissantes combinaisons imaginées au siècle passé par Chanel, ici reprises dans le thème futuriste développé par Karl Lagerfeld : en effet, il s’est inspiré de la forme des lunettes à réalité augmentée, mais aussi des étuis à jumelles que les hommes portaient en bandoulière sur les champs de courses hippiques pour imaginer la base rigide du GABRIELLE de CHANEL. La pièce est aussi pensée pour épouser la silhouette et suivre le mouvement du corps, à l’instar de toutes les créations de la maison. Avec sa bandoulière ajustable, Chanel renoue avec l’ambition première de Coco : ne plus encombrer les femmes ! Travaillé en veau vieilli, uni noir ou blanc, ou dans des associations bicolore noir/blanc, marine/noir et le classique beige/noir, mais aussi en tweed fuschia, en veau velours jaune pastel, version luxe en alligator… le GABRIELLE de CHANEL est disponible forme Hobo en trois tailles – petit, moyen et grand…
La sortie d’une telle pièce ne pouvait ainsi se faire sans donner une collaboration très particulière avec les égéries de la maison. Karl Lagerfeld a donc choisi Kristen Stewart, Caroline de Maigret, Pharrell Williams et Cara Delevingne pour incarner la puissance et l’inspiration du sac. La nouvelle campagne de publicité photographiée par Karl Lagerfeld s’accompagne ainsi de quatre court-métrages réalisés par Daniel Askill ou encore Olivier Assayas. Au fil des semaines, les ambassadeurs Chanel ont ainsi tour à tour romantisé le nouveau bijou de la collection. Dans le premier court-métrage, Kristen Stewart est comme habitée par l’âme de Gabrielle. « L’histoire du film, c’est la quête de l’esprit de Gabrielle et la difficulté d’accepter l’idée de quelqu’un qui disparaît, explique l’actrice dans le making of. « Le film a un côté surnaturel mais aussi débordant d’énergie. Je suis entraînée vers son nom, Gabrielle, tracé sur la fenêtre, un peu comme si elle me faisait signe. C’est un peu le premier message que Gabrielle m’adresse, et ça me remplit de joie. » Après Kristen Stewart, c’est au tour de Pharrell Williams et Caroline de Maigret d’incarner dans leur mini-film respectifs un pan différent de l’univers Chanel, du musicien à la Parisienne. Enfin, le film de Cara Delevingne, lui, se présente en version animé ! Le 6 Avril dernier, c’est aussi autour d’un dîner très privé organisé au Restaurant Giorgio Baldi de Santa Monica que furent introduites ces nouvelles pièces iconiques en compagnie de Kenya Kinski-Jones, Dree Hemingway ou encore Naomi Scott !
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Les Sacs Boy, 11.12 et Gabrielle Chanel en Campagne avec Kaia Gerbero
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