L’histoire des cachemires Bompard est celle d’une rencontre – au début des années 1980, Eric Bompard tombe sous le charme d’une petite chèvre sur les hauts plateaux de la Mongolie intérieure… Là, dans ce qui constitue parfois un environnement pouvant atteindre les –40° C, la petite chèvre, la Capra Arbas a su développer un poil chaud d’une extrême douceur. Une fois peint, lavé, trié, teinté et twisté, c’est ce fil qui vient tisser les plus beaux fantasmes mode de celui que l’on surnomme ‘le roi du cachemire’.

Depuis 1985, Bompard habille ainsi ceux à la recherche d’un raffinement discret ; des hommes et les femmes loin des idées reçues. « Ceux qui n’ont pas de problème avec l’image des marques, précise la styliste. Chez nous, on croise Eva Herzigova, Abd Al Malik, Charlotte Gainsbourg… Sofia Coppola aussi, qui achète de l’homme chez nous, même si, en réalité, nous avons quasiment ses modèles fétiches dans nos gammes femmes, mais chaque cliente vient avec sa culture mode. Nous avons aussi les Hells Angels qui apprécient nos cachemires “ultrafittés” à enfiler sous leur cuir. C’est une fierté ! » déclare Lorraine de Gournay, fille d’Éric Bompard  aujourd’hui à la direction de la maison.

Une désirabilité discrète qui tient aussi d’un savoir-faire exigeant. Chez Bompard, le fil est plus long, plus blanc et plus fin… Le cachemirier-tricoteur est ainsi passé maître dans l’art de décliner son talent autour de coloris et de lignes somme toute classiques. Une spécialisation qui lui permet d’offrir une rare diversité – deux fils, quatre fils, oversized, cachemire et soie, déjaugé… Le pull col rond se décline à l’infini ! Côté accessoire, c’est évidemment l’écharpe classique à frange unisexe qui fait écho au nom Bompard – un nom depuis devenu un terme générique pour le cachemire !1200 couleurs ont vu le jour depuis sa création ; peu étonnant qu’elle soit la pièce la plus vendue de la griffe…

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La Collection Labo d’Éric Bompard