La maison Yanina couture a cela de grandiose qu’elle jouit d’un charme unique, et d’une aura emprunte de mystère – sans la fondatrice, Yulia Yanina, rien de cela : imprégnée de l’essence de la grande Russie d’antan, poètes et chorégraphes semblent aujourd’hui guider son crayon vers un amour immodéré pour les belles matières. Un romantisme assumé jusque dans les détails de la collection automne-hiver 2016.
Pour ouvrir le défilé, Déborah Hung, femme d’un milliardaire chinois, incarne l’idéal Yanina en robe blanche très couture. Oui, la maison invite au ballet russe, très stylisé : l’interprétation couture du Lac des Cygnes orchestre ainsi des silhouettes au port de tête altier et des robes composées de sublime agencement de tulle à tutus, de broderies, de taffetas et de velours…
Enchantée et poétique la mise en beauté est légère et aérienne, tandis que le graphisme des robe atteint le paroxysme des arabesques. Élégant, le tissu s’emporte de gris perle et argenté, tandis que dans des teintes nuageuses les broderies élèvent la collection au rang de fantasme réifié. Un succès.
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