Larry Gagosian : Icône de l’Art Contemporain 

Larry Gagosian : Icône de l’Art Contemporain 

Larry Gagosian est un nom qui résonne depuis plusieurs décennies dans le monde de l’art contemporain. Synonyme d’artistes iconiques et d’excellence, ce galeriste visionnaire a propulsé certains des plus grands artistes de notre époque, et a été le fer de lance de la redéfinition du marché de l’art contemporain.

Larry Gagosian : Empreinte dans l’Art

Larry Gagosian est sans conteste l’un des galeristes les plus influents de l’histoire de l’art contemporain. C’est dans le Los Angeles des années 1970 qu’il fait ses armes, avant de rapidement ouvrir sa première galerie à New York en 1980. 

C’est là que son ascension fulgurante a commencé. Sa capacité à identifier et à promouvoir des artistes avant-gardistes l’a rapidement distingué dans le marché de l’art de l’époque. Parmi ses premières découvertes figuraient des noms tels Jean-Michel Basquiat, Julian Schnabel, ou encore David Salle… avant de compter dans son écurie des noms d’artistes appelés à renverser les codes de l’art — Damien Hirst, Jeff Koons, Cy Twombly, Jenny Saville, Richard Prince, Anselm Kiefer ou encore Tom Sachs !

Chacun de ces artistes a laissé une empreinte durable dans le monde de l’art contemporain, et leur association avec Gagosian a contribué à élever leur statut à un niveau mondial…

Il faut dire que Larry Gagosian a initié un tout nouveau rapport aux artistes — son modèle de galerie ? Représenter un nombre limité d’artistes, en se basant sur le travail en amont de galeries indépendantes, pour soutenir ces artistes à long terme… De quoi radicalement modifier la manière dont les artistes sont gérés, et promus !

Larry Gagosian : Redéfinit Le Marché de L’Art 

« There is no business like art business » cette citation connue de Larry Gagosian résume son approche globale du marché de l’art. Avec dix-neuf galeries portant son nom, de New York à Londres en passant par Athènes et Hong Kong, générant plus d’un milliard de dollars de revenus annuels, Gagosian est peut-être le plus grand marchand d’art de l’histoire du monde. Il représente plus de cent artistes, vivants et décédés, dont beaucoup plus qu’iconiques !

L’une des contributions majeures de Larry Gagosian au marché de l’art a bel et bien été d’internationaliser les galeries d’art. En ouvrant des espaces dans des villes clés du monde entier, New York, Los Angeles, Londres, Paris, Hong Kong, Athènes et Genève, Gagosian a créé un réseau mondial de galeries…

Avec ce levier internationale, il a ainsi joué un rôle de premier plan dans l’introduction de nouvelles formes d’art, notamment l’art conceptuel et l’art numérique, au sein du marché de l’art contemporain… Mais le style Larry Gagosian, c’est aussi la fusion entre art, mode et design…

C’est par exemple, au début des années 2000, la collaboration très remarquée entre Richard Prince et Louis Vuitton époque Marc Jacobs qui donnait naissance à une série de sacs, dont l’iconique Speedy, LINK dans une veine très arty… une première !

Plus récemment, c’est la collaboration entre Virgil Abloh et Larry Gagosian qui a marqué les esprits. Prenant la forme d’une série d’expositions d’art contemporain, cette collaboration a intégré l’esthétique distinctive de Virgil Abloh, mélangeant des éléments de mode, de design, de musique et de culture urbaine, dans le monde de l’art ! 

L’une des expositions les plus notables de cette collaboration ? Le chapitre “Figures of Speech” qui s’est tenu au Museum of Contemporary Art de Chicago en 2019. Cette exposition a offert un aperçu approfondi du travail et de l’approche de Virgil Abloh en tant que designer et artiste, tout en explorant son impact sur la culture contemporaine.

Une fois encore, Gagosian brisait alors les barrières entre les mondes de l’art et de la mode. Les œuvres d’art de Virgil Abloh, qui incorporent des éléments de la culture streetwear, des logos emblématiques et des références à la culture pop, ont ainsi ouvert de nouvelles conversations sur l’art contemporain…

Et forcements, les espaces d’exposition à la Gagosian portent haut le propos ! Innovants, ces espaces visent à transcender les limites de l’architecture conventionnelle… Des galeries distillant une atmosphère unique et immersive, renforçant ainsi l’expérience de l’art contemporain… 

Car les galeries Gagosian sont conçues pour mettre en valeur les œuvres d’art, avec des espaces ouverts, des éclairages impeccables et des détails architecturaux subtils. Une esthétique épurée qui permet aux œuvres d’art de s’emparer du devant de la scène, créant ainsi une expérience immersive pour les visiteurs.

Et justement, les vernissages organisés par Larry Gagosian sont devenus légendaires dans le monde de l’art. Ils sont souvent le lieu de rencontres entre artistes, collectionneurs, top modèles, critiques et célébrités !

Peu étonnant alors que Larry Gagosian se trouve impliqué dans des expositions blockbuster — des expositions d’art majeures mettant en vedette des artistes de renom et des œuvres d’art exceptionnelles.

Dernièrement, c’est l’exposition “Basquiat × Warhol: À Quatre Mains” à la Fondation Louis Vuitton Paris qui portait la signature Gagosian… Bernard Arnault compte d’ailleurs parmi ses fidèles clients !

« Larry occupe une position qu’aucun autre n’a jamais occupée dans le monde de l’art. C’est lui » déclarait David Geffen, le milliardaire, magnat d’Hollywood et client de longue date, qui connaît Gagosian depuis ses débuts il y a 50 ans, lorsqu’il vendait des affiches de vues océaniques dans les rues de Los Angeles…

« Larry travaille dans le segment le plus élevé du marché » déclare ainsi Glenn Lowry, directeur du MoMA. « L’art est le luxe ultime aujourd’hui, et Gagosian s’est trouvé à une intersection unique entre les artistes, les magnats autodidactes qui sont les mécènes de l’art d’aujourd’hui, les maisons de vente aux enchères, les grands musées et même les banques qui lui fournissent du capital… »

Et Gagosian de conclure : « Je n’ai jamais été ce qu’on appelle un pur galeriste. Je trouve cela un peu prétentieux, honnêtement, je suis un marchand d’art. J’aime montrer de grands artistes de notre époque, mais j’aime aussi faire des affaires. Et je pense que ces domaines se renforcent mutuellement. »