« J’essaie de penser comme une femme avec de la force, se regroupant comme en temps de guerre, de tous côtés. Nous vivons dans un moment très difficile en ce moment. Et effrayant. Je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait. » Ainsi Donatella Versace amorce l’idée de sa collection. Dans les vêtements, cela se traduit par des pièces pragmatiques, jouant peut être un peu moins sur les volumes pour épouser le corps et lui injecter une énergie toute nouvelle. Avec plus de fluidité permise aux mouvements du corps, la coupe des vêtements se pense toutefois mêlée à des motif un brin plus apaisés : fleurs et slogans prônant l’égalité, amour et loyauté…
Rendre le pouvoir au femme semble si évident pour Donatella Versace, qu’elle tente cette fois-ci d’exprimer le rassemblement comme ultime source d’émancipation. Cette femme est ainsi sexuellement confiante, dans cette robe diaphane composée avec l’hardiesse de la griffe Versace – une femme forte certes, mais incroyablement allurée !
En fait, la femme Versace se pare d’un vestiaire fort et glamour, engagé mais apaisé ! Si elle continue bien évidemment à développer ses silhouettes en noir, Versace propose néanmoins de repenser la transparence, et avec cela ce qu’est la faiblesse. Il est vrai que ces nouvelles oscillations trouvent un écho tout particulier dans une robe ciselée, fragile au premier regard, mais étrangement renforcée par ces fleurs brodées – ces fleurs aussi belles que puissantes !
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