Couleurs iridescentes et caractère inédit, le designer Jonathan Saunders semble jouer du passé très disco de la fondatrice pour faire entrer ses mythiques robes portefeuille au contact de la désinvolture. Le résultat ? Rayures, imprimés animal, des couleurs électrisantes comme le turquoise, l’orange et autres motifs or – les pièces auront assurément de quoi séduire les nouvelles générations DVF. Mieux, c’est en sequins, ou dans des tissus très fluides que Jonathan Saunders introduit des lignes graphiques et géométriques aux angles arrondis par le patron initial de la wrap-dress.

« J’ai observé des tissus Africain et Japonais, mais aussi les couleurs vives, les manufactures et les broderies. Si on les coupe en biais et on les travaille simplement, ils conservent cette facilité et cette aisance » explique le designer. Et il est vrai que l’association quelque peu baroque de certains tissus, les uns avec les autres parvient, d’une manière insoupçonnée, à créer une désirabilité folle ! Des pièces plus texturées donc, un brin plus frivoles mais toute aussi racées, les wrap-dress semblent finalement renouer avec leur esprit badin et amusé pour l’Automne-Hiver 2017. Après tout, Saunders l’avoue lui-même : « J’aime les femmes ; j’adore comprendre comme elles se sentent lorsqu’il s’agit de s’habiller. » Peu de doute que la saison prochaine, les femmes DVF auront de quoi virevolter portées par l’espièglerie des 70’s !

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