“Cela faisait longtemps“ disait l’invitation du défilé Courrèges. Après près de treize ans d’absence, ce mercredi la maison Courrèges a fait son grand retour sur les podiums, prenant bien soin de mettre en avant tout l’avant-gardisme qui fit sa réputation. Sur la scène d’un vaste amphithéâtre blanc situé dans les sous-sols de l’Opéra Bastille, Sébastien Meyer et Arnaud Vaillant firent un début acclamé. Eux qui mirent de côté leur ligne Copernic pour se concentrer pleinement sur celle de la maison d’André Courrèges, ont pris la bonne décision que de revenir à ses basics : créer des vêtements dans des tissus “lourds” pour procéder au mouvement.
C’est ainsi que le duo a présenté une collection composée de 15 modèles, déclinés dans 15 matières et 15 couleurs différentes… Soit 225 possibilités ! Mais les pièces iconiques de Courrèges ont pris un twist 2016 : la mini jupe vernis aspect froissé coupée dans du vinyle épouse ou plutôt enveloppe la taille tandis que le boutonnage argent aspect industriel en rehausse le style. Là est clairement la patte Coperni, celle d’un boutonnage surprenant et graphique. La promesse du style dans la simplicité.
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