Et quand l’héritage iconique de la maison milanaise rencontre l’univers numérique des années Twitter, cela laisse place à une collection où la griffe Versace, détournée, déformée, lègue aux vêtements formes géométriques et détails acidulés. Fidèle à sa gimmick, Donatella invente là des pièces rock à souhait, désireuse d’introduire une collection “simple mais puissante.” Ainsi donc, entre robes cintrées, tailleurs et manteaux évasés, la maison à la Méduse propose une collection sensuelle et conquérante. Mieux, les looks évoquent l’âge d’or de Versace – les années 80.
C’est pourquoi la jupe en cuir capte toute l’attention : coupée dans un cuir teinte noire, la pièce est faite pour dévoiler jambes et sensualiser la femme Versace. Dans une esthétique plus radicale et plus graphique, Donatella décide en effet de cingler la taille d’une grosse ceinture, noire elle aussi. Et, comme une griffe assurant le succès, le V Versace vient s’accoler dans un vert incendiaire. La femme dessinée par Donatella Versace a indubitablement le feu en elle, et il n’est pas question de l’éteindre.
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