Une ligne sinueuse et serpentine, un gage d’amour éternel pour une déesse ophidienne. Rivalisant avec Baudelaire et son Serpent qui danse, Boucheron présente en ce début d’année sa collection Serpent Bohème, une collection qui couronne un ondoiement entre tradition et modernité. C’est pour la première fois en 1888, à la veille d’un de ses nombreux voyages, que Frédéric Boucheron offrit à sa femme un collier en forme de serpent. Telle une promesse de sentiments immortels, le bijou est alors investi d’une valeur apotropaïque et presque magique, protégeant la femme aimée durant l’absence de son mari. Un joyau, un amour et un animal qui sont alors scellés dans l’histoire, annonçant les principales aspirations et inspirations de la maison : en 1968, la collection Serpent est lancée, illustrant son récit originel et devenant un code iconique.
Une histoire qui perdure et qui se réinvente encore aujourd’hui. En témoigne la nouvelle collection nommée Serpent Bohème, dessinée par Claire Choisne, directrice des créations Boucheron depuis 2011. Elle présente une vingtaine de pièces signées dans l’élégance et la contemporanéité : la ligne est pure et moderne, l’art précieux et raffiné, le symbole ondulant et fascinant. Le bijou-talisman aux allures de reptile ondulant possède des écailles ciselées et une peau au relief granité. Son corps est fait de billes d’or et de pierres les plus exceptionnelles. Une joaillerie qui capte la lumière et sublime la matière ; un savoir-faire tout droit hérité du père de la maison, le « Magicien des pierres ».
Le président de Boucheron, Pierre Bouissou, commente ces nouvelles petites merveilles : « Serpent Bohème est la signature de l’esprit Boucheron, fidèle à notre raison d’être : créer l’émotion ». Cette émotion traverse le temps et les frontières, à la manière des innovations de la maison, empreintes des récits de voyages en Inde, en Orient ou en Egypte de Frédéric Boucheron. Une âme vagabonde et un vent de bohème pour une métamorphose toute en épure et raffinée.
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