Autrefois porté par les sportifs américains, le sweat est né dans les années 20. Avec ou sans capuche, le sweat est fait d’un mélange de coton et de polyester, fendu, suivant les modèles, par une fermeture éclair. Depuis devenu produit intemporel, il trouve toute sa résonance dans la griffe appliquée de Tisci chez Givenchy. Tous deux s’attachent à la pureté et l’exagération de la ligne. Cette saison, le designer souhaite célébrer les femmes. Des silhouettes où si la féminité se déploie et se montre dans l’imprimé c’est pour sonner comme une force. L’esthétique gipsy inspire à Riccardo une collection où le masculin se mue en féminin, et dans le même temps fait se rencontrer l’ultra-glamour et l’enchantement élémentaire.
Une technique de construction des textures et des patchworks graphiques d’imprimés qui se retrouve sur le sweat en néoprène noir imprimé Bambi, sans col, et aux lignes follement Hubert de Givenchy. L’énergie décomplexée du sweat funky esquisse une nouvelle impression sur une pièce devenue icône du travail de Riccardo Tisci pour Givenchy. Cet imprimé Disney qui en trompe l’œil renvoie dans les cordes les conclusions trop hâtives donne, dans ses tons, de la douceur à cette pièce d’une gimmick essentiellement masculine. Un twist régressif qui fonctionne bien au point de se décliner avec adresse sur une pochette assortie. Un must have avec lequel on passerait bien l’automne.
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