L’empreinte de Kamel Mennour dans le monde de l’art contemporain est incontestable. Le galeriste qui a récemment signé le pavillon français à la dernière Biennale d’Art Contemporain de Venise avec l’artiste Zineb Sedira, est un acteur clé du marché Français et international !
Kamel Mennour : Paris Redevient Centre Artistique
L’histoire de Kamel Mennour en tant que galeriste commence dans les années 1990, lorsqu’il fonde sa première galerie à Paris, au 60 rue Mazarine. Dès le début, Kamel Mennour fait preuve d’un flair exceptionnel pour découvrir et soutenir des artistes émergents — catalyseur de carrières extraordinaires, lançant des noms désormais incontournables de l’art contemporain… A commencer par Daniel Buren, Claude Lévêque, François Morellet ou Martin Parr !
La galerie Kamel Mennour, qui compte aujourd’hui 4 espaces à Paris — 47 rue Saint-André-des-Arts, 5 rue du Pont de Lodi, 6 rue du Pont de Lodi, 28 avenue Matignon — est devenue un espace incontournable pour les collectionneurs du monde entier à la recherche de nouvelles voix artistiques.
En 2011 et 2012, la galerie a ainsi participé aux expositions Monumenta, respectivement avec Anish Kapoor et Daniel Buren, au Grand Palais.
Il faut dire que Kamel Mennour a su créer une atmosphère où l’art n’est pas seulement une transaction financière, mais une expérience immersive ; contribuant à l’élargissement du public de l’art contemporain.
Et cela part de sa propre envie de transdisciplinarité : « Après avoir exposé de nombreux photographes, en 2003/2004, j’ai réalisé que la photographie était un domaine trop restreint. J’avais l’impression qu’en exposant constamment des images, je répétais une leçon que j’avais déjà apprise. Je me sentais emprisonné. C’est alors que j’ai introduit dans la galerie des artistes de ma génération ainsi que des artistes plus jeunes, tels que Camille Henrot, Latifa Echakhch et Claude Lévêque… Quelques années plus tard, nous avons accueilli des artistes établis tels que Daniel Buren, Anish Kapoor et Huang Yong Ping… »
C’est justement tout le style de Kamel Mennour en tant que galeriste — un engagement envers l’art contemporain audacieux et innovant. Il privilégie les artistes qui osent repousser les frontières de la création, qu’il s’agisse de la peinture, de la sculpture, de la photographie ou de l’installation.
Il est également un soutien aux artistes qui abordent des questions sociétales et politiques complexes, créant ainsi une conversation artistique engagée — et Kamel Meneur le dit lui-même, ce qu’il veut, c’est : « Une galerie ancrée dans les préoccupations de notre époque. Les artistes qui m’attirent sont les témoins de notre époque, posent des questions sur notre monde et capturent le rythme et la temporalité de notre époque. »
Mennour a choisi de mettre en avant certaines des jeunes étoiles de sa galerie. « C’est vraiment l’ADN de la galerie, nous engageons l’inconnu, et nous grandissons avec nos artistes » — un engagement inébranlable vers l’international et pour les artistes… « Je suis toujours en tension. Ce ne sont pas des paris pour accéder à quelque chose de concret. Ma petite forme de création est d’accompagner les artistes, pousser le curseur le plus loin possible. Lorsqu’on imagine une exposition avec un artiste dans tel ou tel musée par exemple, je suis là pour proposer d’aller plus loin, de créer une itinérance. Je crois que je ne suis pas trop mauvais pour écouter et bien comprendre là où il veut aller.
C’est ce qui me nourrit. Je dois rentrer dans l’univers de chacun. Dans son temps aussi. Puis, quand vous pensez avoir exaucé quelque chose, il y a un nouveau défi à relever. Et il ne faut pas perdre l’élan. La famille que constitue la galerie permet aussi à chacun d’avancer dans une saine émulation. »