Depuis ses débuts, Jean-Claude Ellena cherche à privilégier l’épure ; au gré de formules courtes, aussi denses que des haïkus, le nez compose de véritables poèmes olfactifs. Or, depuis sa naissance, Jour d’Hermès conte une histoire ; singulière et universelle, la sellerie expose la légende de la renaissance de la femme et de sa beauté à la lumière d’Hermès. Le plus beau compliment qu’on lui ait fait sur Jour ? « Les quelques femmes qui m’ont avoué qu’elles le portaient pour dormir. » Ainsi donc, la rencontre d’Hermès et de Jean-Claude Ellena ne pouvait aboutir autrement que sur l’élaboration d’une fragrance extraite de la fleur ; une eau devenant dès lors l’allégorie de cette féminité. Jour d’Hermès Gardénia est une profusion de fleurs ; au cœur de ce bouquet se trouve le gardénia : une sensualité nouvelle et enivrante… Jour reprend l’idée d’une « présence légère » quand, de ce puissant bouquet floral découle un jus doux et soyeux.
Jean-Claude Ellena a fait de la fleur le symbole de cette féminité et vient donc composer le parfum comme un bouquet soliflore. C’est cette composition très abstraite, mêlant tellement d’odeurs de fleurs qu’aucune ne domine, qui lègue à la nouvelle formule de Jour une facette différente de la féminité, troublante et complexe. Solaire et végétale, l’odeur évanescente évoque le jasmin frais dans un joli sillage aérien qui s’harmonise merveilleusement au gardénia. Et justement, le gardénia convoque ici les parfums de rose et de tubéreuse dans une complexion éblouissante. Pour emprisonner les notes nimbées du Jour d’Hermès Gardénia, Pierre Hardy signe son tout premier flacon. Une création imaginée comme un objet à la fois sobre et luxueux : un verre massif, un socle carré avec épaules arrondies, et le jus vient reposer en suspension dans la bouteille. C’est toute la magie d’une fragrance fleurie et charnelle nommée Jour d’Hermès.
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