Taillée comme un cygne, l’île des Baléares accueille les dignes héritiers des modes de vie et de pensées beatnik. Qu’ils soient clubbers, jet-setteurs, néo-hippies, hédonistes, ou nouvellement indignées, les populations, là-bas, si elles ne se rencontrent que rarement, cohabitent dans une tolérance exemplaire. Pacifique, Ibiza l’est. Une énergie tellurique, fruit d’un mix and max culturelle et ethnique comme il s’en est peu fait : dans le sillon de la communauté hippie qui en a fait son premier centre de rassemblement en Europe, l’île accède à la notoriété internationale ; dans les années 60, les artistes sont électrisés par ses vibrations magnétiques ; puis vinrent les années 90, et ses clubbeurs. A l’image d’une terre de promise, Ibiza la sauvageonne, Ibiza la spirituelle accueille les Petits Princes de la Terre. Par-delà les anciennes habitations traditionnelles en argile héritées de l’époque arabe du VIIIe au XIVe, par les chemins de terre, c’est une véritable envolée sauvage de poésie qui désinhibe l’homme de tout, le laissant à la portée de l’extase, sous toutes ses incarnations.
Des hauteurs de la Formentera, les maisons carrées blanches – “les payesas“ – les rivières, les criques et le sable blanc soufflent le concept d’une dolce vita faite de liberté, d’amour, et d’entente entre soi enchantée par la fête. On aime y danser dehors, sous les étoiles, les pieds dans l’eau, ou le corps dardait des rayons solaires d’un ciel céruléen. Terre de passage, Ibiza accueille des concepts-store arty, mais aussi des restos bohèmes qui, près des hôtels designs contigües aux cabanes de pêcheur, à leur tour accueillent l’âme à vivre les voluptés terrestres. Ses villages tracent leurs routes loin de Saint-Tropez, atmosphère qu’on lui compare souvent à tort : loin de n’être qu’un endroit cool et divertissant, Ibiza incarne un inspirant message de bravoure, qui sied à toutes les nationalités. Les meilleurs spots de l’île ne peuvent être résumés : ils sont partout ! Dès que l’été s’amorce, la saison démarre : chaque nuit, les clubs font d’un DJ différent le chaman d’une foule spontanée et intense. L’intrigue « Ibizienne », elle, est juste à expérimenter.
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