Le Pauline par Moynat

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Au XIXe siècle, pour la pièce de théâtre “Viveurs”, l’actrice de la Comédie Française Gabrielle-Charlotte Réju dite Réjane, met à l’honneur une malle en crocodile turquoise. Discrètement frappée de la distinction Moynat. 

1849, à l’heure où le baroque chapeaute le luxe, un malletier lui préfère une allure fonctionnelle, principalement discrète : une toile monogramme imprimée sur les doublures. Pauline Moynat, fondatrice de la maison éponyme, imagine, pour ses malles, une courbe calquée sur l’inclinaison des nouvelles voitures de cette fin de siècle. Le but : épouser leur pourtour. Incurvées, élégantes et épurées, ses créations scellent sa réputation. Cependant la conquête du parterre n’est pas faite : de la mémoire collective, le nom de la maison se dissipe.

Qu’importe, les étoiles sont là pour rappeler le ciel : en 2012, le Pauline réintègre le passé de la marque, le surpassant même. Léger, pratique, aux courbes onctueuses ; ses arrondis n’épousent plus la carrosserie mais, la ligne féminine du corps. Une sensualité née d’une communion entre le sujet et l’objet. Dès sa sortie, le Pauline illumine Natalia Vodianova. Portable au quotidien, pour toutes les occasions, il se décline en une pléthore de couleurs, cuirs et tailles, de quoi plaire à toutes les Réjane de ce théâtre qu’est la ville.

Entre modernité délicate et élégance sereine, il est le symbole de notre nouvelle ère : discrète mais exceptionnelle.

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