Après une première génération couronné d’un joli succès, la seconde génération prend la relève après 2,6 millions d’exemplaires écoulés à travers le monde. Pour cette nouvelle mouture, Mercedes n’a pas vraiment changé les codes, pour ne pas bousculer la clientèle acquise à la cause de son SUV.
Cette seconde génération gagne 6 cm par rapport à la version sortante, et mesure désormais 4,72 mètres. Comme vous pouvez le constater sur les photos, il n’y a pas de grand changement en matière de style. On remarque toutefois un regard avec des projecteurs affinés à l’avant. L’arrière a été davantage retravaillé avec des feux fins avec effets 3D.
À l’intérieur, ça évolue plus en profondeur, surtout pour notre version d’essai AMG Line qui mixe luxe et sportivité. L’instrumentation est 100 % numérique, et plusieurs affichages sont disponibles. Fluidité, qualité graphique et lisibilité : l’écran central du GLC est plein de qualités.
La qualité de la finition est à la hauteur de la réputation de la marque. Chaque détail est soigné, c’est encore une fois un modèle du genre. Les places arrière sont correctes, mais le passager central est toujours un peu moins bien installé avec un dossier étroit.
Le coffre du GLC gagne 70 litres par rapport à celui du précédent modèle. Il émarge désormais à 620 litres sur cette version diesel.
Mercedes GLC : Le Choix Du Roi
Au lancement, la gamme s’articule autour de deux motorisations essence PHEV (300 e de 313 ch et 400 e de 381 ch) et d’un diesel (220d de 197 ch). D’ici quelques semaines, le GLC sera aussi lancé en diesel hybride rechargeable de 333 ch avec une grande autonomie électrique de 112 km et une charge rapide (60 kW).
Avec deux tonnes et une puissance de 197 ch, le GLC n’est pas un foudre de guerre, mais l’agrément est plutôt bon dans l’ensemble avec une bonne synthèse entre dynamisme et confort. Inutile dès lors de chercher la performance, la boîte automatique à neuf rapports préfère la douceur à la dextérité.
Pour le reste, sa conduite est un mélange d’onctuosité et de confort, d’autant plus que la micro-hybridation apporte un vrai plus en termes d’agrément. Celle-ci est basée sur un alterno-démarreur de 48 volts qui assure une assistance ponctuelle de 23 ch de 200 Nm à bas régimes. La consommation s’est établie à environ 6,2 l/100 km en usage réel. C’est très bon compte tenu du gabarit de l’engin.
Technologiquement Appréciable
Le Mercedes GLC s’appuie sur un châssis doté de quatre roues directrices. Cet équipement est compris dans le pack Dynamique à 3 400 euros avec la suspension pneumatique Airmatic à correcteur d’assiette. Avec un angle de braquage de 4,5° les roues arrière directrices réduisent le diamètre de braquage de 90 cm, soit 10,90 mètres. Un bon point en milieu urbain.
La technologie est aussi au rendez-vous avec un assistant vocal intelligent qui permet de se passer de toute manipulation pour de multiples demandes (GPS, téléphone, radio, température…). Nous avons aussi beaucoup apprécié un nouveau petit gadget, le « capot transparent », qui permet de voir ce qu’il y a sous l’avant du véhicule lors des évolutions en off-road.
Cette version diesel est l’accès au nouveau GLC, avec un tarif de 60 700 euros en finition Avantgarde Line et de 65 500 euros en AMG Line, notre modèle d’essai. Avec quelques options comme le pack Premium Plus à 7 700 euros ou encore le pack Dynamique à 3 400 euros, le tarif grimpe facilement au-dessus des 80 000 euros.
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