L’histoire de la Portugieser s’esquisse dans les années 30, quand deux marchands Portugais se rendent en Suisse pour commander à l’International Watch Co. des montres-bracelets aussi précises qu’un chronomètre de marine. A l’époque, la manufacture de Schaffausen ne peut réaliser ce souhait qu’à condition de recourir à un mouvement de montre de poche, volumineux, mais résistant. IWC introduit ainsi un boîtier rond d’une taille démesurée – 43 mm – en pleine époque Art déco, où les garde-temps se présentaient dans des boîtiers minuscules minimalistes. En 1939 donc, IWC détonne dans l’univers de la haute horlogerie en y faisant entrer sa Portugaise. “Aujourd’hui, nous mesurons le coup de maître qu’ont réalisé les horlogers d’IWC de l’époque en élaborant le cadran et le boîtier de la Portugieser ; le design qu’ils ont alors conçu est désormais apprécié à sa juste valeur”, explique Christian Knoop, directeur créatif de la manufacture. La Portugaise fut en effet à l’origine de l’engouement de l’horlogerie contemporaine pour les grandes montres-bracelets.
Et cette année signe le 75ème anniversaire de la Portugieser. C’est au SIHH 2015 que la manufacture faisait donc escale, profitant de l’occasion pour lancer une nouvelle collection. Intégrant de nouvelles caractéristiques techniques et esthétiques, quatre modèles de la collection Portugieser arborent désormais le calibre 52000. Mieux, une des pièces phares de la composition réside dans le calendrier annuel ; ancré dans le cadran, il indique dans trois fenêtres semi-circulaires, le mois, la date et le jour de la semaine. Si la Portugaise épouse ainsi le progrès technique, le design, lui, reste fidèle au modèle original de 1939. On y retrouve donc la lunette rainurée, les fines aiguilles feuilles et les chiffres arabes. Pour l’occasion aussi, la manufacture IWC édite des versions en or rouge et en platine, proposées en édition limitée à 250 exemplaires.
Laissez une réponse