La collection de parfums Eau de Lacoste puise son inspiration dans l’héritage de la pièce la plus symbolique de la marque : le polo L12.12, inventé par René Lacoste, pour son usage personnel à la fin des années 20. En donnant “carte noire” aux étudiants en Design graphique et en communication de la CSM, Christophe Pillet, directeur du design de Lacoste, cherchait à obtenir une œuvre d’art innovante et inédite pour reconstituer cette passation entre le blanc et le noir. Le but : conter l’histoire de cette nouvelle fragrance qui délaisse pour l’instant son éternel blanc au profit du noir le plus profond. Pour aiguillons, chacune des réflexions artistiques fournit par les élèves a tenu compte du flacon, et du concept de l’Eau de Lacoste L.12.12 Noir ; autrement dit, c’est l’élégance intemporelle du polo Lacoste L.12.12 et l’intensité des chaudes nuits d’été qui les ont guidés. Avant d’entamer le processus de créations, les élèves de la Saint Martins ont reçu un briefing de la part de l’équipe Lacoste, et plus particulièrement celle de Christophe Pillet. Au milieu de ces talents, c’est le travail de Cade Featherstone qui a absolument fasciné la griffe du 95 Champs-Élysées.
Son interprétation du briefing a parfaitement su capturer le patrimoine de Lacoste : perpétuelle innovation et réinvention. En se servant du symbole des balles de tennis, et en leur injectant une touche de légèreté et d’audace, c’est en noir et blanc qu’il réinterprète la gimmick Lacoste. « Je voulais créer quelque chose d’épuré et de simple, qui reflèterait l’héritage de Lacoste tout en se projetant dans son avenir. (…) J’ai réinterprété la forme traditionnelle de manière abstraite, pour obtenir quelque chose de reconnaissable, mais pas d’inoubliable : une balle de tennis noire. » Dans ce jus, des arômes de melon d’eau rafraîchissants accompagnent des arômes fins de basilic égyptien, pour épouser, dans un mélange aromatique, la lavande et la verveine. Les Notes intenses de chocolat noir enlacées par cashmeran, se conjuguent au patchouli et à la coumarine pour tenir sur la peau comme le coton noir doux des polos. Une composition de notes masculines atones, profondes et inévitables comme la transition de la lumière à l’obscurité.
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