Le jeton Ripple (XRP) est de plus en plus utilisé. L’entreprise a déjà investi dans le protocole Vega en octobre 2019, afin d’être représentée sur le marché financier décentralisé. Et pour étendre la portée du XRP, Ripple a également investi dans le projet Flare Networks, qui permet aux réseaux publics et privés d’utiliser et d’exécuter des contrats intelligents. L’un des principaux objectifs de 2020 est de promouvoir davantage la polyvalence, l’interopérabilité et l’utilisation du registre XRP.
Le Ripple au cœur d’un réseau social innovant
Début 2020, l’entrepreneur danois Thomas Silkjær a expliqué qu’une version du Ripple pourrait servir de base à un système de récompense sur les réseaux sociaux. Cet analyste du Big Data travaille depuis plusieurs années sur le développement du XRP et ses nouvelles applications. Si vous souhaitez en savoir plus sur cette crypto monnaie créée en 2012, vous pouvez lire une introduction approfondie à Ripple qui vous explique son fonctionnement et son historique.
Dans son article publié sur le site Coil, Silkjær analyse la possibilité que le XRP constitue la base d’un réseau social novateur. Il y explique que les réseaux sociaux actuels sont submergés par d’énormes quantités de données. Dans l’état actuel des choses, les données sont trop nombreuses pour être stockées dans une chaîne de blocs et échapperent à tout contrôle.
Selon Silkjær, l’enjeu central est donc de réduire la durée de vie du contenu. L’idée serait d’attribuer une durée limitée aux données, qui disparaîtraient du système une fois leur temps écoulé. Il propose même que le créateur de contenu paye une redevance fixe pour avoir de la visibilité pendant une période déterminée. Ce paiement se ferait sous forme de jetons, basés sur le registre XRP (le XRPL).
Le gros avantage du XRPL est qu’il n’a pas besoin d’historique pour fonctionner. Cela permet de réduire considérablement le stockage de données.
Enfin, Silkjær précise qu’il faudrait créer une fourchette dure (hardfork) du registre XRP pour réellement pouvoir utiliser la chaîne de bloc de cette façon. Dans ses réflexions, il a même suggéré de nommer les jetons Ripple « XRS ».
Le XRP bientôt utilisé par les horlogers de luxe ?
En mai 2019, l’horloger suisse Franck Muller s’est associé à Regal Assets (une société d’investissement en actifs alternatifs) pour lancer la montre « Encrypto ». Sa particularité ? Elle comporte un portefeuille de bitcoins (BTC) intégré.
En plus d’être un accessoire de mode haut de gamme, la montre sert aussi de porte-monnaie électronique. Une adresse publique est gravée sur son cadran et la montre Encrypto est livrée avec une clé privée sur une clé USB. Franck Muller et Regal Assets affirment qu’il est impossible de hacker cette montre / porte-monnaie virtuel, qui utilise un générateur de nombres aléatoires physique (TRNG – True Random Numbers Generated).
Dans un avenir proche, l’entreprise envisage aussi de produire des montres similaires, qui prendront en charge d’autres cryptomonnaies, comme le Ripple (XRP) ou l’Ethereum (ETH).
Et d’autres horlogers de luxe suivent la tendance. C’est notamment le cas du fabricant suisse de montres et d’horloges de luxe, Vacheron Constantin, qui utilise la technologie de la chaîne de blocs pour assurer le suivi de ses montres. Cette certification digitale d’authenticité lutte contre la contrefaçon et garantit au propriétaire l’authenticité de sa montre.
Enfin, toujours dans la tendance qui combine monnaie virtuelle et horlogerie, Hublot a commercialisé en 2018 un modèle de montre de luxe en édition limitée (210 exemplaires). Pour commémorer le 10e anniversaire du livre blanc sur le bitcoin, la montre « Hublot Big Bang Meca-10 P2P » ne pouvait être achetée qu’avec cette cryptomonnaie. Dans les années à venir, on pourrait aussi s’attendre à ce que d’autres fabricants permettent d’acheter leurs montres avec des XRP ou d’autres monnaies virtuelles.