Martha Norelius championne américaine de natation pose en survêtement après sa victoire de 1928. En jersey ou polyester un ensemble qui, comme son nom l’indique, se porte sur le maillot avec pour but de garder les muscles au chaud entre les entraînements. Il devient rapidement l’uniforme sportif par excellence. Fabriqué pendant l’entre-deux guerres, par le fondateur du Coq Sportif Emile Camuset. Il conservera sa fonction initiale restant en coulisse jusqu’en 1970. Durant les seventies, débute un courant « healthy » aux Etats Unis. Grâce au jogging rythmé par le walkman émergence de la musique nomade, le jogging est enfin dans les rues.
Pourtant c’est fin des années 90 qu’il se détache du monde du sport et devient omniprésent via la culture street. Le hip-hop et le breakdance l’ont préféré pour sa fluidité et la facilité des mouvements qu’il supporte, véhiculant de plus un esprit de contre-culture contestataire. A l’apogée du sportswear, les marques proposent séparément les vestes et les pantalons grâce la diversité des coupes, formes et matières qui s’adaptent parfaitement à la mode féminine. Depuis, les années 2010 confirme un penchant pour le « chic nonchalance » avec le retour des yachtings pants de Coco Chanel, ou bien encore les survêts chics d’Alexander McQueen.
Envahissant les terrains de sport à ses débuts, puis toutes les rues pour enfin les podiums, le jogging décliné par la couture et les créateurs, est l’une des pièces iconique de la garde robe idéale des voyageuses, modeuses et baroudeuses.
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