Jean Dubuffet, Marc Chagall, Francis Picabia, César ou encore Joan Miró et Picasso — autant d’icônes dont certaines oeuvres sont mises à la disposition des collectionneurs lors du rendez vous Art Paris.
On reconnaît peut être la vitalité d’une foire d’art contemporain aux icônes qu’on y trouve à l’affiche. Pour cette 22ème édition de Art Paris Art Fair, pas moins de trois galeries non moins connues proposent à la vente des oeuvres de grands noms de l’art moderne — une présentation digne de celle d’un musée !
A La Galeria Marc Domenech: Miró, Tapiès, Dubuffet
C’est là le premier stand qui accueille les visiteurs entrant dans la magistrale foire d’art contemporain Art Paris. Là que, sous la nef du Grand Palais, s’étale un accrochage d’icônes à la cote exponentielle.
Il faut dire que la galerie Marc Domènech a consacré nombre de ses dernières années à la promotion et à la défense de l’art du XXe siècle. Localisée à Barcelone, la galerie Marc Domènech aide ainsi à de nouvelles et meilleures expositions, tout en cherchant à collaborer à la compréhension de l’art avec la publication de catalogues, et ce afin d’encourager la collecte du patrimoine pour jeter la lumière sur la création passée — dans le but d’éclairer celle à venir.
C’est ainsi que le stand de la galerie Marc Domènech à Art Paris peut se targuer de proposer des icônes du genre. Une oeuvre d’André Masson Dominos et tabatière, de 1922. L’une du maître Catalan Joan Miró — Untitled, 1934. Ou encore Màgic d’Antoni Tàpies. Autant d’oeuvres peu connues qui ont posé, pour la plupart, les jalons des oeuvres magistrales de ces artistes devenus grands !
L’oeuvre de Jean Dubuffet, Paysage avec deux personnages, réalisée en 1980, figure, elle, l’une des dernières oeuvres du peintre et plasticien Français, disparu en 1985. Une oeuvre d’autant plus importante qu’elle capture l’essence du style Dubuffet — des peintures délibérément «déformées», possédant la spontanéité et l’esthétique grossière des peintures au doigt. Un artiste clé dans l’ouverture de l’art au plus grand nombre.
A La Galerie Jean-François Cazeau, César et Picasso
Lorsqu’il fonde sa galerie en 2009, Jean-François Cazeau est déjà riche d’une expérience acquise auprès de son oncle, Philippe Cazeau. Ce grand marchand d’art impressionniste et moderne lui a légué une vision, un oeil avisé et surtout l’importance d’être attentif aux changements du marché de l’art contemporain.
C’est ainsi que la galerie Jean-François Cazeau peut se féliciter d’une double présentation permanente, mêlant sans mal aux œuvres des maîtres impressionnistes et modernes (Picasso, Miró, Modigliani, Max Ernst) une sélection pointue d’artistes contemporains internationaux, comme Li Chevalier, Sudaporn Teja, et Robert Combas.
Il est ainsi évident de retrouver la galerie Jean-François Cazeau au sein de Art Paris Art Fair — incitant, là encore, les collectionneurs à mélanger les styles et les époques.
Dans ce stand on retrouve ainsi deux artistes iconiques que sont César Baldaccini, dit César, et Picasso.
Pour César, le galeriste éclairé introduit Moteur N°3, de 1960. Pour Picasso, on se trouve face à un tableau de 1959, Le Faune. L’une des multiples interprétations faites par Picasso de cette figure mythologique est ici un motif clé son œuvre. On comprend alors d’autant plus l’intérêt d’une telle pièce !
A La Galerie Traits Noirs: Foujita, Dufy, Ou Encore Chagall
A la galerie Traits Noirs, on aime à inscrire la collection dans la dynamique historique de la seconde moitié du XXe siècle. Depuis 20 ans qu’elle dirige la galerie Traits Noirs, Siham Derradji a su, tour à tour, exposer Christo, Soulages, ou encore Barcelo. Ainsi pour cette édition d’Art Paris, la galerie Traits Noirs avance des oeuvres de cinq artistes ayant littéralement renverser la pyramide de l’art, et ses définitions.
Raoul Dufy, Vue de Saint Paul de Vence, 1924. Une oeuvre du très rare Marc Chagall, À mon père, 1953. Joan Miró avec Hommage à Gaudi, 1959.
Et le non moins recherché Tsuguharu Foujita avec Profil de Madone, 1961.
On le voit, les icônes à l’affiche d’Art Paris ont tout pour soulever l’émotion du public, et faire frémir d’envie les collectionneurs ! A voir jusqu’au 13 Septembre 2020.